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Gambari espère retourner en Birmanie avant la fin de l'année

L'émissaire de l'Onu en Birmanie Ibrahim Gambari espère retourner dans ce pays "avant la fin de l'année" après les résultats encourageants de ses médiations, a indiqué lundi la presse locale.

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Dans un entretien accordé au quotidien singapourien The Straits Times, M. Gambari a indiqué que le Premier ministre birman Thein Sein lui avait demandé de revenir "encore et encore" mais qu'aucune date n'avait été fixée.

"Certainement, j'espère y retourner une nouvelle fois avant la fin de l'année", a déclaré au quotidien M. Gambari qui estime qu'il faut profiter de "l'occasion" offerte par ses deux missions de bons offices pour prolonger le dialogue avec la junte.

La Birmanie a été le théâtre en septembre d'un rare mouvement de protestation populaire, emmené par des moines bouddhistes, qui a été violemment réprimé par le régime militaire.

M. Gambari s'était rendu dans ce pays fin septembre, au plus fort de la crise, pour inciter la junte à cesser la répression qui a fait au moins quinze morts et déclenché un tollé international.

Le diplomate était revenu au début du mois de novembre pour convaincre les militaires d'entamer un réel processus de démocratisation. Il avait alors pu rencontrer le numéro un de la junte, le généralissime Than Shwe, ainsi que, Aung San Suu Kyi, la figure de proue de l'opposition assignée à résidence.

L'émissaire a fait part le 13 novembre au Conseil de sécurité des "mesures positives" prises par le régime militaire mais il a estimé que la junte devait faire davantage.

M. Gambari doit fournir, mercredi à Singapour, un compte-rendu de ses missions aux dix membres de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) réunis en sommet.

Fondée en 1967, l'Asean regroupe la Malaisie, l'Indonésie, les Philippines, Singapour, la Thaïlande, Brunei, le Laos, le Vietnam, le Cambodge et la Birmanie.
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