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Sur ce nombre, 537 cas ont été recensés à Béni Mellal, dont 276 cas de tuberculose pulmonaire positive, selon des statistiques du ministère de la santé, publiées lors d'une journée de sensibilisation sur cette maladie organisée récemment par la Ligue marocaine contre la Tuberculose (LMCT).
Concernant la tranche d'âge des malades, les personnes âgées entre 25 et 34 ans sont les plus touchées avec 24% des cas.
Par répartition géographique, la région occupe la 4e place au niveau des cas répertoriés, après Rabat-Salé (11%), Souss-Massa (6,9%) et Marrakech-Tensift (6,9%).
Dans une déclaration à la MAP, le délégué de la Santé, El Habib El Harroudi, a mis en exergue les résultats probants accomplis par le Maroc dans le domaine de lutte contre la tuberculose, "maladie fréquente dans les zones les plus urbanisées et les plus peuplées", ce qui a permis, a-t-il dit, "une baisse de l'incidence" de la tuberculose ces dernières années au Maroc.
Cette performance est à mettre principalement à l'actif du Programme national de lutte antituberculeuse dont les objectifs fixés ont été "largement atteints" aussi bien au niveau du dépistage que celui du traitement, a-t-il expliqué.
"Ces acquis sont dus aussi à l'intensification des soins et au développement des prestations des services de lutte antituberculeuse et leur intégration dans les soins de santé de base", à travers la prise en charge par les Centres de diagnostic spécialisés, a-t-il dit.
Les différents médecins et pneumologues ont relevé les pertes et le coût de la tuberculose, considérée comme une maladie de l'adulte jeune, puisque 70% des personnes touchées sont âgées entre 15 et 45 ans.
D'abord, ils ont cité le coût en souffrances et les pertes en vie humaines pour les cas les plus graves, auxquels s'ajoute le coût financier en termes d'incapacité temporaire, d'absentéisme scolaire, de pertes de journées de travail et de déplacement vers les services de santé.
Pour répondre à la demande des soins et améliorer la détection de la tuberculose, les intervenants ont souligné l'importance des guides pratiques élaborés pour les personnels de la santé et qui décrivent l'approche syndromique des maladies respiratoires les plus fréquentes, dans le cadre d'une démarche rationnelle et simple pour le diagnostic de ces maladies et pour une prescription thérapeutique adaptée.
En marge de cette journée, une section de la LMCT à Béni Mellal a été constituée.
Au niveau mondial, huit millions de nouveaux cas apparaissent, chaque année entraînant plus de 2 millions de décès. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime à 1 milliard 900 millions le nombre d'individus infectés par le bacille tuberculeux dont les deux tiers se trouvent dans le continent asiatique. D'ici l'an 2020, l'on aura dénombré près d'un milliard de nouvelles infections, 200 millions de nouveaux cas malades et 70 millions de décès si la lutte contre cette maladie n'est pas renforcée, avertit l'OMS.
Concernant la tranche d'âge des malades, les personnes âgées entre 25 et 34 ans sont les plus touchées avec 24% des cas.
Par répartition géographique, la région occupe la 4e place au niveau des cas répertoriés, après Rabat-Salé (11%), Souss-Massa (6,9%) et Marrakech-Tensift (6,9%).
Dans une déclaration à la MAP, le délégué de la Santé, El Habib El Harroudi, a mis en exergue les résultats probants accomplis par le Maroc dans le domaine de lutte contre la tuberculose, "maladie fréquente dans les zones les plus urbanisées et les plus peuplées", ce qui a permis, a-t-il dit, "une baisse de l'incidence" de la tuberculose ces dernières années au Maroc.
Cette performance est à mettre principalement à l'actif du Programme national de lutte antituberculeuse dont les objectifs fixés ont été "largement atteints" aussi bien au niveau du dépistage que celui du traitement, a-t-il expliqué.
"Ces acquis sont dus aussi à l'intensification des soins et au développement des prestations des services de lutte antituberculeuse et leur intégration dans les soins de santé de base", à travers la prise en charge par les Centres de diagnostic spécialisés, a-t-il dit.
Les différents médecins et pneumologues ont relevé les pertes et le coût de la tuberculose, considérée comme une maladie de l'adulte jeune, puisque 70% des personnes touchées sont âgées entre 15 et 45 ans.
D'abord, ils ont cité le coût en souffrances et les pertes en vie humaines pour les cas les plus graves, auxquels s'ajoute le coût financier en termes d'incapacité temporaire, d'absentéisme scolaire, de pertes de journées de travail et de déplacement vers les services de santé.
Pour répondre à la demande des soins et améliorer la détection de la tuberculose, les intervenants ont souligné l'importance des guides pratiques élaborés pour les personnels de la santé et qui décrivent l'approche syndromique des maladies respiratoires les plus fréquentes, dans le cadre d'une démarche rationnelle et simple pour le diagnostic de ces maladies et pour une prescription thérapeutique adaptée.
En marge de cette journée, une section de la LMCT à Béni Mellal a été constituée.
Au niveau mondial, huit millions de nouveaux cas apparaissent, chaque année entraînant plus de 2 millions de décès. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime à 1 milliard 900 millions le nombre d'individus infectés par le bacille tuberculeux dont les deux tiers se trouvent dans le continent asiatique. D'ici l'an 2020, l'on aura dénombré près d'un milliard de nouvelles infections, 200 millions de nouveaux cas malades et 70 millions de décès si la lutte contre cette maladie n'est pas renforcée, avertit l'OMS.
