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Barack Obama défend sa réforme

Le Président des Etats-Unis, Barack Obama a insisté lundi sur l'efficacité des mesures de régulation du secteur financier mises en place après la crise de 2008, dénonçant ceux qui, à gauche comme à droite, affirment que «rien n'a changé».

Barack Obama défend sa réforme
En défendant sa réforme de Wall Street, Barack Obama prend sans le dire position dans la primaire démocrate. Ph : AFP

«La réforme de Wall Street, (...) les lois qui ont été votées ont fonctionné», a lancé Barack Obama dans une allusion indirecte à Bernie Sanders, en lice pour la primaire démocrate dans la course à la Maison Blanche, qui dénonce inlassablement le manque de courage des politiques face à la puissance de Wall Street et des lobbies.

«Je veux insister là-dessus car il est courant dans les médias et dans le discours politique, à gauche comme à droite, de laisser entendre que la crise est passée et que rien n'a changé. Ce n'est pas vrai», a martelé Barack Obama, huit ans après la crise financière qui a ébranlé les Etats-Unis et le monde.

La perception selon laquelle le statu quo l'a emporté «alimente le cynisme et affaiblit notre capacité à faire encore des progrès», a-t-il ajouté lors d'une rencontre à la Maison Blanche avec les autorités de régulation.

Pour Barack Obama, les principaux obstacles à une régulation accrue du secteur financier sont ceux dressés par certains élus du Congrès qui «poussent en permanence les autorités de régulation à faire machine arrière ou qui tentent de leur retirer les ressources nécessaires (...) pour surveiller tout ce qui passe dans le secteur financier».

Le sénateur du Vermont Bernie Sanders, qui a créé la surprise en s'imposant comme un candidat de poids dans la primaire démocrate, dénonce régulièrement un système économique «truqué», manipulé par Wall Street et les lobbies, et reproche à sa rivale Hillary Clinton sa timidité contre les banques.

Sur ce sujet comme sur d'autres, l'ancienne secrétaire d'Etat assure vouloir poursuivre le travail engagé par Barack Obama, mettant en avant son expérience et sa fine connaissance des dossiers et tentant de reléguer son rival au rang d'idéaliste néophyte.

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