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Les efforts déployés dans la région Casablanca-Settat en matière environnementale, notamment dans le cadre des partenariats public-privé, ont permis, selon les observateurs, de réaliser une partie importante des 17 objectifs adoptés lors de la COP21 de Paris au terme desquels le taux de gaz à effet de serre devrait être réduit à 1,5 degré.
Lors d’une conférence scientifique tenue récemment à la ville blanche pour s’arrêter sur la contribution des différents partenaires à la promotion de l’environnement et la réalisation d’un développement durable intégré à travers l’adoption d’une approche participative impliquant la population locale, les élus et la société civile, Mostapha Lahya, maire adjoint de Casablanca, a souligné que le Conseil de la ville œuvre avec détermination pour faire face aux différentes contraintes écologiques, telles que la décharge publique située sur la route de Mediouna.
«Dans ce cadre et afin de faire face à cette problématique, il a été procédé à l’acquisition d’un terrain de 35 hectares, situé à proximité de la route de Mediouna, en vue de mettre en place une unité chargée de la collecte et la gestion des déchets», a-t-il noté.
La grande métropole, a-t-il dit, s’est engagée dans des projets écologiques d’envergure à l’instar de la nouvelle génération des stations de traitement et de purification des eaux usées telle que la station de Sidi Bernoussi qui a nécessité un investissement de l’ordre de 1,8 milliard de dirhams, ajoutant que la mise en service de cette station a contribué à l’amélioration de la qualité des plages tout en offrant aux estivants et à la population locale des plages propres et accueillantes.
S’agissant du transport en commun, le responsable a fait savoir qu’une ligne de 31 km de tramway a été mise en place dans la perspective de réaliser une nouvelle ligne qui s’étalera sur 85 km avec un coût estimé à 16 milliard de dirhams, relevant que dans le cadre des initiatives visant à accompagner ce projet et résoudre la problématique des embouteillages dans la ville et assurer la fluidité du trafic, des parkings ont été aménagés tout au long de cette ligne pour encourager les automobilistes à utiliser le tramway avec le même ticket consacré au parking.
Dans le cadre des efforts visant à consolider la culture du transport écologique, un projet baptisé «ports secs» est en cours de préparation et dont la mise en service permettra aux camions de transiter par la route côtière sud de la ville et la voie urbaine rapide reliant directement le port de Casablanca.
Par ailleurs, il a été procédé à la réhabilitation d’une série de parcs et d’espaces verts, notamment le parc de la ligue arabe, dont la réalisation nécessite un investissement de 120 millions de dirhams, le parc hermitage (18 hectares), le parc d’Aïn Sbaâ (12 hectares) ainsi que d’autres parcs ne dépassant pas 10 hectares.
