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Débats à Genève sur l’agenda post-Paris

L’agenda post-Paris en matière des changements climatiques et droits humains a dominé les débats d’une conférence organisée en marge de la 33e session du Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’Onu à Genève, avec la participation du Maroc.

 Débats à Genève sur l’agenda post-Paris
La conférence a été initiée par les 33 pays signataires de l’Appel du «Geneva Pledge for Human Rights in Climate Action». Ph : DR

Cet événement, auquel a pris part l’ambassadeur représentant permanent du Royaume Mohamed Aujjar, vise à profiter de la dynamique enclenchée par l’accord de Paris sur le climat et les résolutions du CDH sur les droits de l'Homme, le changement climatique et l'environnement. 

Il s’agit en effet d’identifier les possibilités de collaboration sur les deux agendas au niveau de la politique internationale et de promouvoir des actions concrètes pour les développer à l’échelle nationale, indique-t-on auprès des organisateurs.

La conférence a été initiée par les 33 pays signataires de l’Appel du «Geneva Pledge for Human Rights in Climate Action», lancé par la Fondation Mary Robinson en vue de défendre une planète aux écosystèmes sécurisés permettant aux êtres humains de vivre dans la dignité.

Les participants ont plaidé pour un dialogue global entre les représentants des parties signataires de cet appel et des experts afin de susciter une meilleure prise de conscience des aspects liés aux droits de l'Homme et à l'environnement. A cette occasion, Mohamed Aujjar a souligné les efforts colossaux déployés au Maroc pour la promotion de l’énergie verte, particulièrement en s’engageant pour que 52% de la capacité électrique installée soient issus des énergies renouvelables en 2030. 

Il a, dans ce cadre, rappelé que la Conférence mondiale sur le climat (COP22) sera celle de la mise en œuvre des objectifs de la COP 21, mais aussi une conférence africaine qui doit tenir compte des préoccupations des pays du continent. 

L’accord de Paris, a-t-il fait observer, incite les parties à adopter des mesures pour lutter contre le changement climatique et pour honorer leurs engagements en matière des droits de l'Homme, notamment le droit à la santé, les droits des migrants et des catégories vulnérables et le droit au développement.

Cette rencontre a été marquée par la présence de plusieurs diplomates, experts et responsables internationaux, dont le Haut-commissaire de l’Onu aux Droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al-Hussein, et la secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Patricia Espinosa (Mexique).  

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