La seule façon de résoudre les problèmes auxquels font face les femmes, est de donner à celles-ci les moyens de devenir des agents du changement, a estimé mardi le Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon.
Des femmes risquent encore de mourir en couches et des filles sont attaquées en chemin à l'école, a déploré Ban Ki-moon dans un message à l'occasion de la Journée internationale de la femme, soulignant que «la seule façon de résoudre ces problèmes, est de donner aux femmes les moyens de devenir des agents du changement».
Le chef de l'Onu s'est, par ailleurs, réjoui d'avoir désigné la première femme commandante d'une force de l'Onu, et d'avoir fait en sorte que les femmes soient représentées au plus haut sommet de l'Organisation internationale.
«Les femmes sont à présent des dirigeantes au cœur de la paix et de la sécurité, domaine qui était l'apanage exclusif des hommes», s'est-il félicité, rappelant qu'un quart des missions de paix de l'Onu sont dirigées par des femmes.
Ban Ki-moon a souligné qu'alors que l'égalité des sexes était jadis perçue comme une idée fort louable à l'Onu, elle est aujourd'hui une «politique fermement appliquée».
Cependant, le Chef de l'Onu s'est dit «scandalisé» par le déni des droits des femmes et des filles, se disant toutefois «encouragé» par l'action des personnes qui savent que l'autonomisation des femmes fera avancer la société.
«Consacrons des fonds suffisants, sensibilisons courageusement l'opinion et manifestons une volonté inébranlable, pour parvenir à une plus grande égalité des sexes dans le monde», a-t-il dit, estimant que c'est là «le plus grand investissement qui soit, dans notre avenir partagé».