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L'UE prolonge sa «liste noire»

Les ambassadeurs des 28 Etats membres de l'UE sont convenus mercredi de prolonger jusqu'au 15 septembre les sanctions décrétées contre des personnalités russes et des chefs rebelles de l'est de l'Ukraine pour leur implication dans le conflit, a-t-on appris de sources concordantes.

L'UE prolonge sa «liste noire»
Des militants pro-russes sur une barricade à Slaviansk en Ukraine. L'UE a décidé de prolonger jusqu'au 15 mars 2016 les sanctions décrétées contre des personnalités russes et des chefs rebelles de l'est de l'Ukraine Ph : AFP

Ces sanctions concernent 146 personnes, privées de visas pour l'UE et dont les avoirs ont été gelés, et 37 entreprises ou organisations, selon cette décision qui doit encore être formellement approuvée au niveau ministériel, ont indiqué ces sources.

Cette étape de l'adoption formelle de la décision doit avoir lieu jeudi, à l'occasion d'une réunion des ministres de l'Intérieur des 28, et la liste des sanctions devrait être publiée dimanche, selon une source diplomatique.

Ces sanctions, qui arrivaient à expiration le 15 mars, seront alors reconduites jusqu'au 15 septembre.

Kiev, l'Otan, l'UE et Washington accusent la Russie d'avoir envoyé des troupes régulières et des armes en soutien aux rebelles séparatistes prorusses qui combattent l'armée ukrainienne dans le Donbass.

Moscou a toujours nié toute implication sur le terrain dans ce conflit qui a fait plus de 9.000 morts depuis avril 2014.

Outre le leadership politique et militaire des rebelles et des personnalités politiques impliquées dans l'annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014, plusieurs membres du gouvernement russe et personnalités proches du président Vladimir Poutine figuraient sur la précédente version de la «liste noire» de l'UE.

Le vice-Premier ministre russe, Dmitri Rogozine, ainsi qu'Arkady Bakhine et Anatoli Antonov, respectivement Premier vice-ministre de la Défense et vice-ministre de la Défense, y étaient notamment inscrits. 

Cette précédente version de la «liste noire» comptait également plusieurs membres de premier plan de la Douma.

La Russie avait riposté en rédigeant sa propre «liste noire» de personnalités européennes indésirables, interdites d'entrée sur son territoire.

L'UE avait déjà prolongé le 21 décembre de six mois un autre volet de sanction contre la Russie, économiques, visant les secteurs russes de la banque, du pétrole ou de la défense, et qui avaient provoqué de vives protestations de la part de Moscou.

Moscou a appliqué dès l'été 2014 des mesures de rétorsion à ces sanctions, sous la forme d'un embargo alimentaire sur les exportations agroalimentaires de l'UE vers la Russie.

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