«Une loi pareille ne doit pas être adoptée dans la précipitation, au vu de sa grande importance», a indiqué Abdeslam Seddiki, en réponse à une question orale sur «la nécessité d’accélérer le processus de mise en place d’une loi organique sur le droit de grève», présentée par le groupe de l’Union constitutionnelle (UC) à la Chambre des représentants.
Le ministre a souligné que cette loi contient plusieurs dispositions qui concernent principalement, l'identification des parties à l'origine du mot d'ordre de grève et certains secteurs vitaux pouvant faire l'objet de débrayage.
Il a fait savoir que le gouvernement a veillé à l’adoption d’une approche participative dans l’élaboration de ladite loi, notant que son département est lié par des «relations solides avec les syndicats».
Cette loi a été préparée à partir des droits et obligations contenus dans la Constitution concernant ce sujet et des conventions internationales, ainsi que d’autres dispositions de l’Organisation internationale du travail (OIT), a-t-il précisé.
Il a aussi relevé que la grève est un droit syndical légitime irréversible puisqu'elle est consacrée par la Constitution.
Abdeslam Seddiki a mis en exergue les progrès réalisés dans le domaine des libertés syndicales, faisant remarquer que le nombre des grèves au Maroc est en baisse continue, selon les dernières statistiques.