A l'issue d'une réunion à Bruxelles, ces ministres ont, aussi, donné leur feu vert à un retour «dès mardi» à Athènes des représentants des créanciers (FMI, UE, BCE) pour poursuivre leur audit des réformes réalisées par le gouvernement grec, selon le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici.
Ce retour, plus d'un mois après une première visite, est très attendu par le gouvernement grec qui a déploré ces derniers jours le retard pris dans l'examen de l'état d'avancement de ses réformes, mis sur le compte de désaccords entre institutions.
Concernant la dette publique de la Grèce qui frôle les 180% du Produit intérieur brut (PIB), «nous avions la promesse de longue date que si le gouvernement grec remplissait ses engagements, alors nous ferions le nécessaire pour la rendre gérable», a dit Jeroen Dijsselbloem.
«Aujourd'hui, nous avons explicitement dit autour de la table que cette discussion serait à notre ordre du jour dans un avenir proche», a ajouté le ministre néerlandais des Finances, parlant d'«un lien très fort» entre cette question de l'allègement de la dette et les exigences budgétaires avancées en contrepartie du 3e plan d'aide.
Jeroen Dijsselbloem et Pierre Moscovici ont en outre souligné que des efforts étaient encore nécessaires du côté grec pour se conformer à ces demandes des institutions formulées en juillet 2015 au moment de l'accord sur le plan d'aide de 86 milliards d'euros.