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Initié par la Faculté des sciences d'El Jadida relevant de l'Université Chouaib Doukkali en coopération avec la Société de la biologie de la conservation de Washington et sa section Afrique, cet évènement est marqué par la participation d’environ 400 intervenants provenant de 35 pays, ainsi que plusieurs personnalités politiques et scientifiques.
Intervenant à cette occasion, le ministre de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire, Driss Merroun, a mis l’accent sur l’importance de cet évènement continental qui se tient cette année sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI.
«La biologie de la conservation est une discipline qui revêt aujourd’hui une importance capitale face aux menaces des changements climatiques», a dit le ministre, rappelant que l’«Appel de Tanger», lancé le 20 aout 2015 par S.M. le Roi Mohammed VI et le Président français François Hollande, constitue une action solidaire et forte en faveur de l’environnement.
«Afin de relever le défi écologique, il est primordial de maintenir la biodiversité tout en assurant la continuité des écosystèmes», a-t-il noté, soulignant que l’emplacement géographique du Maroc lui permet de jouir d’une grande biodiversité.
Et d’ajouter que les ressources biologiques du Royaume représentent une part de taille dans l’ensemble des richesses nationales, notamment dans l’agriculture et la pêche maritime.
Au programme de ce Congrès qui se poursuivra jusqu’au 8 septembre, figurent des conférences, des cours théoriques, des tables rondes et des ateliers auxquels prendront part des chercheurs, des doctorants, des décideurs, des gestionnaires de terrain et des acteurs socio-économiques intéressés par le devenir de la biodiversité en Afrique subsaharienne.
Selon les initiateurs, cet évènement s’inscrit dans le cadre de l’adhésion de la faculté des sciences au dynamisme national pour réussir la 22e Conférence des parties à la convention sur les changements climatiques (COP22) qui se tiendra à Marrakech du 7 au 18 novembre.
