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Pour atteindre cet objectif, quelque 123 nouveaux établissements de formations seront créés, avec une moyenne de 24 unités par an, dont 52 établissements spécialisés destinés aux secteurs prometteurs, a expliqué Saad Eddine El Othmani, qui répondait à une question sur «la politique du gouvernement dans le domaine de l’insertion des jeunes» présentée par le groupe authenticité et modernité à la Chambre des représentants.
La formation professionnelle de base devra alimenter le marché du travail par plus de 2 millions de jeunes à l’horizon de 2021, a ajouté le chef du gouvernement, notant que le gouvernement fera bénéficier les bacheliers ayant opté pour la formation professionnelle de bourses d’études selon les mêmes critères appliqués dans l’enseignement supérieur.
Le gouvernement œuvrera à la mise en œuvre de la stratégie nationale de la formation professionnelle, a-t-il dit, ajoutant que cette stratégie s’articule autour d’une offre de formation professionnelle de qualité couvrant l’ensemble du territoire national.
La frange d’âge allant de 15 à 34 ans a constitué près de 34% de la population marocaine en 2015, 46% de la population active et 43% de la population active exerçant une activité professionnelle.
A cet égard, il a exposé les efforts fournis par le gouvernement pour renforcer l’intégration économique des jeunes, améliorer le système de formation et réviser le système de motivations sectorielles dans le sens de les orienter vers les secteurs prometteurs en ce qui concerne le nombre et le type des emplois créés, outre la mise en place d’un système régional de promotion de l’emploi.
Saad Eddine El Othmani a cité aussi l’évaluation de l’efficacité de l’Agence nationale des petites et moyennes entreprises, le lancement d’un programme pour la promotion de l’auto-emploi des jeunes dans le monde rural et la mise en place de programmes de formations visant la qualification des jeunes diplômés.
Pour ce qui est de l’insertion social des jeunes, le chef du gouvernement a rappelé que près de 1.000 maisons des jeunes et centres de formation et d’estivage, ont été mises à niveau et modernisées, outre la mise en œuvre de la stratégie nationale du sport et la mise en place d’un partenariat entre les secteurs privé et public pour le développement et la gestion des infrastructures sportives de proximité.
Le gouvernement compte lancer des campagnes médiatiques et de sensibilisation aux dangers des stupéfiants, plus particulièrement les drogues dures et des psychotropes auprès des jeunes, tout en consacrant la coopération avec la société civile et les institutions s’activant dans ce domaine, ajouté le chef du gouvernement.
Saad Eddine El Othmani n’a pas manqué de rappeler l’importance des projets et des stratégies nationales en matière d’intégration des jeunes, notamment la stratégie nationale intégrée des jeunes et la stratégie nationale de l’emploi (2015-2025) ainsi que les programmes de promotion de l’emploi dans le secteur public et la vision stratégique de la réforme de l'éducation (2015-2030).
Il a, notamment, cité l'intégration de 75.613 demandeurs d'emploi dans le cadre du programme «Idmaj» en 2016, l’accroissement de l’employabilité de 16.542 jeunes dans le cadre du programme «Taehil» et l’accompagnement de 1904 porteurs de projet dans le cadre du programme auto-emploi ayant permis la création de 848 petites entreprises et 1853 emplois.
Concernant l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), le chef du gouvernent a souligné que ce chantier royal a contribué de manière palpable à l’insertion des jeunes, notant que 1,4 million de jeunes ont bénéficié des interventions de l’initiative dans les domaines de l’animation socio-culturelle et sportive à travers la réalisation de 5.934 projets pour un investissement frôlant les 4,1 milliards de dirhams.
Et d'ajouter que le gouvernement compte lancer un programme ambitieux pour encourager les jeunes à suivre des stages dans les secteurs public et privé, à travers la mise en place d’un programme de stage auprès des administrations, les établissements publics et les collectivités territoriales.
