Sa répartition par secteur institutionnel montre que les sociétés financières et non financières y contribuent pour 51,2%, suivies par les ménages pour 35,3% et les administrations publiques pour 13,5%, précise le HCP dans une note d’information relative aux comptes nationaux des secteurs institutionnels de l’année 2015.
La formation brute de capital fixe (FBCF) est de 281,5 MMDH en 2015, en augmentation de 2,7% par rapport à 2014, fait savoir le HCP.
Sa répartition par secteur institutionnel montre que la contribution des sociétés (financières et non financières) est restée stable aux alentours de 56% durant ces deux dernières années, celle des administrations publiques a connu une légère amélioration de 0,5 point (15,5% au lieu de 15%), alors que celle des ménages a régressé de 0,5 point (28,4% au lieu de 28,9% en 2014), précise la note.
Globalement, le besoin de financement de la nation, qui représente le solde des opérations économiques avec l’extérieur, a été de 18,9 MMDH en 2015 au lieu de 53,3 MMDH en 2014, en baisse de 64,4%.
Il a représenté, ainsi, 2% du PIB au lieu de 6% une année auparavant, relève le HCP.
La baisse du besoin de financement de la nation est due principalement à une nette amélioration de la capacité de financement des ménages (y compris les ISBLSM), passant de 6,2 MMDH en 2014 à 16,6 milliards en 2015 et des sociétés financières de 12 MM DH à 15,4 milliards, ainsi qu’à la baisse du besoin de financement des sociétés non financières de 64,8 MM DH en 2014 à 40,1 milliards en 2015, explique le HCP
Le besoin de financement des Administrations publiques, en revanche, s’est accru de 4,1 MMDH entre 2014 et 2015, ajoute la même source.