«Je pense que l'ensemble du processus mènera à une issue heureuse», a lancé Boris Johnson, en arrivant à une réunion avec ses homologues de l'UE à Luxembourg.
«Je pense que ceci peut être géré avec profit et honneur pour les deux parties», a-t-il ajouté à propos de ces négociations que doivent entamer le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier, et le ministre britannique du Brexit, David Davis, à Bruxelles.
«Bien sûr qu'il va y avoir beaucoup de discussions sur la nature de l'accord qu'on va conclure (...) et des discussions sur l'argent», a admis Boris Johnson, en référence à la «facture» de divorce estimée à au moins 60 milliards d'euros que réclame l'UE à Londres.
«Nous devons maintenant regarder l'horizon, lever nos yeux vers l'horizon en pensant à l'avenir, au nouveau partenariat, profond et spécial, que nous voulons construire avec nos amis», a-t-il insisté, en référence à l'accord que Londres nouera avec l'UE après le divorce.
«A long terme, ceci sera bon» pour le Royaume-Uni comme pour l'Union européenne, a assuré Boris Johnson, qui a été l'un des plus fervents défenseurs du Brexit.