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Le projet est réalisé dans le cadre d'un partenariat entre la Fondation Lydec qui a comme axe d’intervention, l’environnement, la solidarité de proximité et l’engagement sociétal des collaborateurs, et l’Association Recherche-Action pour le Développement Durable.
Ce champ d’expérimentation de l’agriculture urbaine et biologique, mis en place sur un espace de 1.600 m2, a une vocation démonstrative de la réutilisation des eaux épurées en agriculture.
C’est aussi un lieu de sensibilisation ouvert à l’ensemble des parties prenantes (scolaires, étudiants, riverains, associations, agriculteurs, élus…) en faveur de la protection de l’environnement.
S'exprimant à cette occasion, le DG de Lydec Jean-Pascal Darriet a souligné que ce projet vient concrétiser l'engagement de l'entreprise en faveur de la préservation et de la gestion durable de la ressource en eau, «que nous avons réaffirmé dans le cadre de la COP 22 de notre troisième engagement climat en 2016 visant à économiser l’équivalent de la consommation en eau de 1,2 millions d’habitants d’ici 2020 (par rapport à 1997).
Il s'inscrit aussi dans «la volonté de développer un dialogue constructif avec nos parties prenantes afin de développer des solutions innovantes répondant aux enjeux de développement durable du Grand Casablanca, tel qu’incarné par la Fondation Lydec», a-t-il dit.
Lancée en janvier 2015 avec trois axes d’intervention dont l’un directement lié à la sensibilisation et à l’éducation au développement durable et à l’environnement, rappelle-t-il, la Fondation a permis de développer un certain nombre de partenariats structurants avec des ONG et associations de référence telles que l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre, l’Alliance marocaine pour le climat et le développement durable ou l’Association recherche action pour le développement durable.
Célébrée cette année sous le thème «Pourquoi les eaux usées ?», la Journée mondiale de l’eau est une occasion de mettre en lumière la question des eaux use es et les différents moyens de réduire leur volume et de développer leur réutilisation.
A cette occasion, un dispositif de sensibilisation et de mobilisation de l’ensemble des parties prenantes a été mis en place pour sensibiliser ces derniers a l’importance de l’assainissement comme facteur de développement durable du Grand Casablanca, mais aussi de leur faire prendre conscience du potentiel de réutilisation des eaux use es en tant que ressource alternative, ajoute-t-on.
Le Maroc a été cité par l’Onu-Environnement comme «modèle» en matière de réutilisation de ces eaux pour créer un espace vert urbain à l'occasion de la Journée mondiale de l’eau (22 mars).
