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La part du Maroc du marché mondial passe de 0.11 % en 2007 à 0.15 % en 2017

La part du Maroc du marché mondial passe de 0.11 % en 2007 à 0.15 % en 2017
Ph : Kartouch

Le Chef du gouvernement Saad Eddine El Othmani a affirmé mardi à la Chambre des Conseillers que les exportations marocaines ont connu une hausse notable à la faveur des Accords de Libre Echange signés entre le Royaume et plusieurs pays ou groupement de pays. De même, il a fait remarquer que parallèlement à cette hausse, il y a eu une amélioration du contenu technologique de ces exportations, ce qui s’est répercuté positivement sur la compétitivité de l’offre exportable.

Etayant ses propos par des chiffres, M. El Othmani a souligné que la part du Maroc du marché mondial est passée ainsi de 0.11 % en 2007 à 0.15 % en 2017. Pour le responsable gouvernemental qui s’exprimait dans le cadre de la séance mensuelle consacrée à la politique générale du Gouvernement qui avait pour thème "Accords de libre-échange et leur impact sur la balance commerciale et la compétitivité des petites et moyennes entreprises", cette performance s’explique  par la multiplication par deux de la part du marché du Maroc en Afrique et par la croissance significative de cette part en Amérique et en Asie.

M. El Othmani a mis l’accent en particulier sur l’évolution positive des exportations liées aux Métiers Mondiaux du Maroc (MMM) durant les dix dernières années : (+16% pour l’automobile), (+13.2% pour l’aéronautique) et (+7.7% pour l’agroalimentaire).

Mais au-delà de  cette évaluation quantitative, les Accords de libre échange ont permis selon le chef du gouvernement d’accélérer la cadence des réformes entreprises à plusieurs niveaux. Il a cité  à cet égard en particulier : la modernisation et la mise à niveau du cadre législatif et réglementaire du commerce extérieur, l’amélioration du climat des affaires et le renforcement de la compétitivité des entreprises locales, la relance des IDE, le renforcement du dialogue politique avec les partenaires du royaume notamment l’UE concernant des question revêtant un caractère stratégique comme la sécurité régionale, la migration, le développement durable…sans oublier le renforcement de l’intégration du Maroc dans la chaine de valeur mondiale.

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