Connexion
Rehaussée par la présence d'un important parterre d'acteurs économiques et associatifs, venus échanger sur le modèle de développement de la région de Dakhla-Oued Eddahab, cette rencontre a permis d'engager un débat profond et fructueux autour des différents aspects de développement régional, aux spécificités économiques, sociales et géographiques indéniables de cette région.
Intervenant à cette occasion, la responsable de division communication, marketing et coopération et représentante du directeur du Centre Régional d'Investissement (CRI), Samia Bakar, a mis l'accent sur le volume important des investissements engagés dans la région, tout en indiquant que le secteur de la pêche maritime constitue l'une des grandes priorités en termes de rendement économique, «car il s'agit d'une activité qui emploie une grande main d'œuvre, et fait de la région une zone de pêche par excellence». La région de Dakhla-Oued Eddahab est également riche par son potentiel touristique. D’ailleurs, cette table ronde a été l’occasion de faire un focus sur le nombre de plus en plus croissant des investisseurs dans le domaine du tourisme parmi les Marocains et les étrangers et de mettre en avant le rôle pionnier que joue le CRI dans l'appui aux initiatives économiques visant le développement de la région et la satisfaction des besoins des populations locales.
De son côté, le secrétaire général du ministère de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a rappelé le projet prometteur de la mise en place d'une unité de désalinisation des eaux dans la région de Dakhla-Oued Eddahab. Cette unité devra contribuer à l'irrigation des cultures et à l’approvisionnement en électricité, à travers le recours à l'énergie éolienne pour développer un circuit irrigué étalé sur une superficie de 5.000 ha. Il a, dans ce contexte, annoncé le lancement en perspective de plusieurs projets agricoles concernant les jeunes promoteurs, notamment des projets dédiés à la valorisation des produits locaux.
S’agissant de la promotion des investissements dans la région, Mohamed Lamine Hormatallah, président de la CGEM, section provinces du Sud, a plaidé en faveur d'une flexibilité fiscale pour encourager les investisseurs à investir dans cette région qui a ses propres spécificités. M. Hormatallah a par ailleurs appelé à donner la chance aux jeunes afin qu'ils puissent contribuer à la création de richesses au niveau de cette région.
Pour rappel, après Casablanca et Tanger, Dakhla représente la troisième étape de ces rencontres du Think-Tank ''Al Mountada'', consacrées à l'examen de la question du développement au Maroc, et à l'engagement d'un débat public sérieux et franc autour d'un nouveau modèle de développement.
