L’Alliance Marocaine pour le Climat et le Développement Durable (AMCDD) vient de dévoiler les résultats de son rapport relatif à la campagne nationale de la protection des zones humides. Réalisées en février dans les douze régions du Royaume, cette campagne rentre dans le cadre de la contribution de la société civile à la protection des zones humides, par le renforcement de l’approche territoriale en tant que choix stratégique. L’occasion de proposer des recommandations en vue d’améliorer le rôle des différents acteurs, dans le bute de protéger et de développer durablement les zones humides.
Dans le détail, plus de 600 participants ont participés à cette campagne. Ils ont pu ainsi identifier un certain nombre de problèmes et de défis, notamment une faible communication entre les différents acteurs régionaux et avec les autorités centrales, une faiblesse du mécanisme de suivi de l’état des zones humides et des programmes d’intervention pour leur protection ainsi qu’une absence de coordination entre les acteurs régionaux et locaux. A ces problèmes s’ajouter : la non-intégration des mesures de protection des zones humides dans les programmes de développement régionaux et les plans d’actions communaux. Pour faire face à ces défis, plusieurs recommandations ont été établies. Il s’agit, entre autres, de :
La révision par le Haut-commissariat des Eaux et Forêts de ses approches et mécanismes mis en place actuellement pour la protection, le suivi et le développement des zones humides au Maroc. Cela passe, notamment par le renforcement du travail des directions régionales en coopération avec divers acteurs, l’implication des acteurs régionaux et locaux dans la protection et la valorisation des zones humides, le développement des activités des universités et des associations ainsi que des coordinations régionales et provinciales d’éducation à l’environnement des académies et le renforcement des mécanismes de transparence, de suivi, d’évaluation et de bonne gouvernance.