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Arafat empêché de se rendre en Syrie

La direction palestinienne a accusé le gouvernement israélien de profiter de la situation créée aux Etats-Unis par les attentats meurtriers à New York et Washington pour accélérer sa «politique d'agression».

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«Au moment où le monde est préoccupé par les actes terroristes qui ont visé New York et Washington, le gouvernement israélien tente de profiter de ces événements pour accélérer sa politique d'agression», indique un communiqué de la direction palestinienne publiée hier. Selon la direction, composée du gouvernement palestinien et des membres du Comité exécutif de l'OLP (CEOLP), les «forces d'occupation ont renforcé leurs attaques contre les villes palestiniennes et détruit plusieurs bâtiments, alors que plusieurs martyrs sont tombés». Les actions militaires israéliennes, centrées sur la région de Jénine, en Cisjordanie, ont coûté la vie à seize Palestiniens de mardi à jeudi.
Le principal conseiller du président palestinien Yasser Arafat, Nabil Abou Roudeina, avait dénoncé jeudi la «guerre d'usure» du gouvernement israélien, à la suite d'une série d'incursions de l'armée israélienne en zone autonome en Cisjordanie.
D'autre part, Israël a empêché mercredi le président palestinien Yasser Arafat de se rendre en Syrie via l'Egypte en 111disant à son hélicoptère de décoller, rapporte hier le quotidien israélien Yediot Aharonot.
En règle générale, ces vols d'hélicoptère à partir de la bande de Gaza vers l'aéroport d'El Arish en Egypte sont automatiquement autorisés par l'armée de l'air israélienne, qui contrôle l'espace aérien. Mais cette fois, le ministre de la Défense Benyamin Ben Eliezer, s'est opposé au vol et après consultation avec le Premier ministre Ariel Sharon, l'a 111dit, indique le quotidien.
Les deux dirigeants israéliens ont estimé que dans le contexte 111110nal provoqué par les terribles attentats mardi aux Etats-Unis, cette 111diction ne provoquerait pas de remous bien qu'elle soit sans précédent.
L'information n'a pas été démentie par le ministère de la Défense, qui s'est borné à indiquer que le ministre avait échangé de façon informelle des propos avec un journaliste du quotidien, alors que la présidence du Conseil s'est refusée à tout commentaire.
M. Nabil Abou Roudeina, conseiller de M. Arafat, avait affirmé que ce dernier avait décidé de reporter «de quelques jours» sa visite prévue mercredi et jeudi en Syrie, en raison des attentats de New York et Washington.
«En raison des circonstances et de ce qui s'est passé, Arafat a reporté de quelques jours sa visite en Syrie», a-t-il déclaré.
Le ministre palestinien de la Coopération 111110nale Nabil Chaath avait affirmé mardi à Damas que cette visite constituerait «le début d'une relation nouvelle, étroite, rénovée et stratégique» entre les deux parties, dont les relations avaient souffert des accords israélo-palestiniens d'Oslo de 1993.

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