Hormis les recettes de privatisation, le solde est déficitaire à fin août de 8,9 milliards dh contre un déficit de 5,5 milliards en 2000. Le solde des comptes spéciaux du Trésor a été déficitaire de 792 millions dh, précise la Direction de la politique économique générale (DPEG) qui relève du ministère. La DPEG explique que la situation est aussi marquée par une légère amélioration des recettes ordinaires hors privatisation (+1,1 %), l'accroissement de 7,8 % des dépenses des biens et services en 2001 contre 0,8 % un an auparavant et le renforcement de l'investissement public, imputable à un rythme d'exécution plus rapide du budget d'investissement. La progression des recettes ordinaires hors privatisation résulte essentiellement de l'augmentation, à fin août, des recettes fiscales de 4 % entre 2000 et 2001, en raison principalement de l'accroissement des recettes de l'impôt sur les sociétés (+6,9 %), de la progression de la taxe sur la valeur ajoutée (+10,1 %) et de l'appréciation de l'impôt général sur le revenu (+21,4%), consécutive à l'augmentation de l'IGR prélevé sur les salaires servis aux fonctionnaires suite à la promotion exceptionnelle, est-il expliqué.
Quant aux droits de douane, ils ont accusé à fin août une baisse de 3% imputable à l'entrée en vigueur depuis le 1er mars dernier de la deuxième tranche du démantèlement tarifaire (Maroc-U.E et Maroc-association européenne de libre-échange) et à la réduction du droit d'importation sur les huiles alimentaires brutes de 27,5% à 2,5 % dans le cadre de la décomposition des prix des huiles alimentaires.
Pour ce qui est des dépenses ordinaires, qui se sont accrues de 6,1 %, leur accroissement s'explique par l'augmentation de 11,5 % des dépenses du personnel et de 10,4 % de la compensation.
Quant aux droits de douane, ils ont accusé à fin août une baisse de 3% imputable à l'entrée en vigueur depuis le 1er mars dernier de la deuxième tranche du démantèlement tarifaire (Maroc-U.E et Maroc-association européenne de libre-échange) et à la réduction du droit d'importation sur les huiles alimentaires brutes de 27,5% à 2,5 % dans le cadre de la décomposition des prix des huiles alimentaires.
Pour ce qui est des dépenses ordinaires, qui se sont accrues de 6,1 %, leur accroissement s'explique par l'augmentation de 11,5 % des dépenses du personnel et de 10,4 % de la compensation.