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Les joueurs punis le mériteraient-ils? Nos arbitres sont-ils aller jusqu'au bout de leur devoir?
C'est pas facile de trouver la réponse? Toujours est-il que l'arbitrage est un cas sur lequel nous avions déjà écrit ces quelques modestes lignes.
«Le monde de l'arbitrage n'échappe pas aux lois qui régissent les rapports entre les êtres humains. Nous ne voudrions cependant pas brosser un trop sombre tableau de cette collectivité. On rencontre certes, quelquefois des gens soucieux d'augmenter leurs revenus en économisant sur leurs frais de déplacement, ou en bénéficiant d'avantages particuliers. Cependant, la grande majorité des directeurs de jeu est constituée par des gens auquels les indemnités accordées ne permettent pas de voyager et de vivre dans les meilleurs conditions contrairement aux entraineurs et joueurs qui se partagent le filon...
En plus, leur carrière est émaillée d'incidents divers, menaces des joueurs et du public, éventuellement siège en règle des vestiaires, protection de la police.
Imagine-t-on la force de caractère que doivent posséder ces hommes qui pénétrent dans un stade empli d'une foule dichainée et prête à exploser de haine? C'est dans cette ambiance de folie collective qu'il faut conserver son sang froid et sa lucidité. Il s'agit en particulier de ne pas succomber au désir d'éteindre la mèche qui brûle sur le baril de poudre en avantageant l'équipe locale et en s'attirant les sympathies du public menaçant.
Quelle lourde responsabilité par exemple lorsqu'il faut accorder le penalty qui décidera peut-être de l'avenir d'un club? le système nerveux d'un arbitre doit être à toute épreuve. 23ème homme du match, il est un juge et non un acteur. Il en est, en tout cas, de l'arbitre comme du juge. Sans lui le football n'aurait plus de lois et mourrait de sa belle mort».
Que ceux qui lui jettent la pierre ici et là ne l'oublient pas au hasard des matches et des incidents.
A commencer par nous!
C'est pas facile de trouver la réponse? Toujours est-il que l'arbitrage est un cas sur lequel nous avions déjà écrit ces quelques modestes lignes.
«Le monde de l'arbitrage n'échappe pas aux lois qui régissent les rapports entre les êtres humains. Nous ne voudrions cependant pas brosser un trop sombre tableau de cette collectivité. On rencontre certes, quelquefois des gens soucieux d'augmenter leurs revenus en économisant sur leurs frais de déplacement, ou en bénéficiant d'avantages particuliers. Cependant, la grande majorité des directeurs de jeu est constituée par des gens auquels les indemnités accordées ne permettent pas de voyager et de vivre dans les meilleurs conditions contrairement aux entraineurs et joueurs qui se partagent le filon...
En plus, leur carrière est émaillée d'incidents divers, menaces des joueurs et du public, éventuellement siège en règle des vestiaires, protection de la police.
Imagine-t-on la force de caractère que doivent posséder ces hommes qui pénétrent dans un stade empli d'une foule dichainée et prête à exploser de haine? C'est dans cette ambiance de folie collective qu'il faut conserver son sang froid et sa lucidité. Il s'agit en particulier de ne pas succomber au désir d'éteindre la mèche qui brûle sur le baril de poudre en avantageant l'équipe locale et en s'attirant les sympathies du public menaçant.
Quelle lourde responsabilité par exemple lorsqu'il faut accorder le penalty qui décidera peut-être de l'avenir d'un club? le système nerveux d'un arbitre doit être à toute épreuve. 23ème homme du match, il est un juge et non un acteur. Il en est, en tout cas, de l'arbitre comme du juge. Sans lui le football n'aurait plus de lois et mourrait de sa belle mort».
Que ceux qui lui jettent la pierre ici et là ne l'oublient pas au hasard des matches et des incidents.
A commencer par nous!
