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Essaouira se prépare à accueillir le Souverain

La province d'Essaouira est tout en chantier et en ébullition, attendant avec impatience son tour dans la tournée Royale qu'effectue Sa Majesté le Roi
Mohammed VI dans une grande partie du Royaume. Cette visite Royale devra certainement apporter à cett

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Les signes de fête sont manifestes aussi bien dans les grandes artères de la ville d'Essaouira que dans ses rues et ruelles. De même, des chantiers des projets à inaugurer sont repérables partout dans la ville et dans les localités environnantes.
Ainsi, les infrastructures seront parmi les secteurs qui bénéficieront le plus de cette visite Royale. Il s'agira surtout du renforcement du réseau routier qui compte plusieurs projets en cours de réalisation ou programmés pour le moyen et le long terme.
Pour les projets en cours de réalisation, ils portent sur la construction et l'aménagement de routes rurales d'une longueur de près de 120 Km, mobilisant une enveloppe de 42 MDH. Parmi ces projets figure la route provinciale reliant Aït Daoud à Aït Aissi Ihahane dont bénéficiera une population de pas moins de 4.483 habitants, et reliant aux restes de la province 8 écoles et 3 dispensaires.
Une autre route doit relier les localités de Timezguida Oufetas et Imagrad dont le nombre de bénéficiaires est de l'ordre de 6.980 habitants, desservant 13 écoles et un dispensaire.
De même, une route provinciale permettra de désenclaver Sidi Kaouki et Sidi Ahmed en profitant à 7.443 habitants, 11 écoles et 3 dispensaires.
Pour les opérations programmées pour la période allant de 2002 et 2006, ils concernent la construction et l'aménagement de routes rurales d'une longueur de 102 KM, devant engager un montant de près de 50 MDH et la maintenance de 58 Km du réseau routier déjà existant par un budget de 21,5 MDH.
Ces différents projets devront renforcer les réalisations de ces dernières années. En effet, de 1996 à 2000, le réseau routier dans la province d'Essaouira a connu une amélioration sensible avec uns total de 315 KM entre nouvelles réalisations (100 KM ) et maintenance de l'existant (215 KM), moyennant un budget de 141,5 MDH.
Ce qui porte le réseau routier dans la province à 1.620 Km, dont 47% revêtu.
Autre volet du développement de la province sur lequel se ressentiront les effets positifs de cette visite Royale est le programme de lutte contre les effets de la sécheresse.
Il s'agit surtout de l'adduction en eau potable du monde rural.

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De même, une route provinciale permettra de désenclaver Sidi Kaouki et Sidi Ahmed en profitant à 7.443 habitants, 11 écoles et 3 dispensaires. Pour les opérations programmées pour la période allant de 2002 et 2006, ils concernent la construction et l'aménagement de routes rurales d'une longueur de 102 KM, devant engager un montant de près de 50 MDH et la maintenance de 58 Km du réseau routier déjà existant par un budget de 21,5 MDH.
Ces différents projets devront renforcer les réalisations de ces dernières années. En effet, de 1996 à 2000, le réseau routier dans la province d'Essaouira a connu une amélioration sensible avec uns total de 315 KM entre nouvelles réalisations (100 KM ) et maintenance de l'existant (215 KM), moyennant un budget de 141,5 MDH.
Ce qui porte le réseau routier dans la province à 1.620 Km, dont 47% revêtu.
Autre volet du développement de la province sur lequel se ressentiront les effets positifs de cette visite Royale est le programme de lutte contre les effets de la sécheresse.
Il s'agit surtout de l'adduction en eau potable du monde rural.
De 18% actuellement, le taux de l'adduction en eau potable du monde rural dans la province d'Essaouira doit atteindre un pourcentage de 26% en 2002.
En 2000-2001, 178 douars, soit près de 83.000 habitants, ont bénéficié de ce programme moyennant une enveloppe de près de 23 MDH.
Dans le cadre du même programme de lutte contre les effets de la sécheresse, le plan de l'aménagement hydro-agricole et foncier a donné lieu des dizaines de chantiers.
Pour l'aménagement hydro-agricole, il vise une surface irriguée de 1.461 ha, avec un réseau d'irrigation d'une longueur de plus de 31 Km. Avec 23 chantiers, ce plan a mobilisé un montant de 11,7 MDH.
En ce qui concerne l'aménagement foncier, il porte sur l'épierrage de 655 ha en 6 chantiers engageant une enveloppe de 1,07 MDH.
La troisième partie du programme de lutte contre les effets de la sécheresse concerne la sauvegarde et protection du cheptel et le traitement de la dette des agriculteurs.
Ainsi, 512 agriculteurs ( à la base de 810 concernés) ont bénéficié du traitement de leurs dettes, moyennant une enveloppe de 11,7 MDH. Le montant total des dettes à traiter est de l'ordre de 33,27 MDH.
Ces programmes et plans ne manqueront pas d'atténuer les effets négatifs de la sécheresse et d'avoir un impact positif sur le secteur agricole dans la province qui a d'appréciables potentialités.
En effet, la superficie agricole utile est de l'ordre de 317.000 ha, dont 1.750 ha en zone irriguée. Les principales cultures sont les céréales, avec une superficie de 223.500 Ha et une production de 391.607 Qx en 2000/2001, des légumineuses ( 2335 Ha et 7640 Qx) et maraîchères ( 5030 Ha et 302.000 Qx).
Les plantations arboricoles concernent surtout les oliviers, avec une superficie de 9.600 Ha et une production 2140 Qx, les amandiers ( 4200 Ha et 1260 Qx) et vigne ( 2780 Ha et 6900 Qx).
Le cheptel est composé, quant à lui, de plus de 42.000 têtes, plus de 430.000 d'ovins et 282.000 caprins et la foret couvre plus de 275.000 Ha.
Un autre secteur économique de grande importance dans la province est la pêche. En 2000, sa production est évaluée à 8916 tonnes, dont 2703 T de poisson industriel. Ce secteur tourne avec 23 sardiniers et sardiniers chalutiers, 6 palangriers, 34 chalutiers et 5000 canots de pêches.
Pour le secteur du tourisme, la province a tous les atouts pour devenir une desti110n touristique de choix, surtout si les investissements suivent. Actuellement, la province compte 55 hôtels, dont 8 seulement sont classés, avec une capacité 1905 lits.
Le secteur industriel a de sa part des efforts à faire. Actuellement, il compte 45 unités de production, dont 27 unités en agro-alimentaire et 14 en chimie et parachimie.
L'artisanat n'est pas en reste. il assure l'emploi à près de 13.000 personnes.
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