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Un match sous le signe de la confirmation pour les FAR. Auréolés de leur nul inespéré à Meknès, ils auront à démontrer que le bout du tunnel a été franchi dans la capitale ismaélite.
Ce nul paraît une performance par rapport aux résultats peu flatteurs obtenus jusqu'à présent. Dans un précédent entretien avec l'entraîneur Alain Giresse, celui-ci prévoyait que l'équipe sera prête à la mi-octobre. Il semble avoir vu juste. Sa prédiction a été réalisée avec une petite semaine de décalage. Qu'importe.
Les FAR sont donc contraints à la performance. La défaite fait partie du jeu certes, mais la récurrence est bannie. Elle est inexcusable. Récolter 4 points en 5 matches, cela s'appelle tout simplement éroder sa couche d'ozone et partant sa base populaire. Yves Herbert du FUS en sait quelque chose, lui, qui a été vexé par notre phrase «Herbert n'arrive pas à tirer quintessence de son effectif». Jamais auparavant un entraîneur des FAR ne s'est vu offrir de tels renforts de joueurs, dans un cadre de travail très professionnel. Alain Giresse doit le savoir. Loin de nous de contester sa compétence, et encore moins sa bonne volonté. A la question que nous lui avions posée au mois de septembre à savoir s'il (Giresse) allait prendre en considération le fait que nos joueurs sont semi-professionnels, ou encore des amateurs majeurs, il répondit instinctivement que nos joueurs étaient des professionnels comme les autres. Par conséquent il n'y aura pas d'aménagement des méthodes d'entraînement.
Aujourd'hui, Giresse s'est probablement mis à l'évidence, que l'on ne pourra jamais calquer les systèmes quand on change de contexte. Les systèmes ne sont pas immuables mais adaptables.
Bref, tout cela pour montrer la dimension de la responsabilité du coach militaire. Toute contre-performance serait la...sienne, a moins qu'elle ne soit le fruit de l'impondérable bien sûr (arbitrage, malchance, blessures).
Les FAR découdront donc avec le Stade Marocain. Celui-ci a été défait à domicile par l'IRT. Une défaite qui n'a pas offusqué pour autant l'entraîneur Aziz Ouahabi, sachant que ses joueurs ne retrouvent leur punch qu'une fois hors de leur fief. Le handicap psychologique est flagrant. Aziz use d'une main de fer dans un gant de velours. Il est devant un dilemme, on ne peut, vachement embarrassant. Il ne pourra fouetter jusqu'à saignement vu les problèmes matériels que vivent ses poulains. Il ne pourra non plus lâcher la bride au risque de voir sa marge de sécurité se rétrécir telle une peau de chagrin.
Pour leur part, ni les dirigeants ni les supporters n'oseront vociférer une équipe qui joue à armes inégales avec ses adversaires. Une équipe qui a fait preuve de bravoure et d'un grand sens de responsabilité.
Aziz tentera donc de damer les pions à Giresse, comme il l'a fait à Meliani (OCK) et Karkach (RSS). Toute victoire du SM est supposée un argument à desti110n de tous ceux qui refusent de le soutenir en ces temps de disette.
Un derby très serré en perspective.
Ce nul paraît une performance par rapport aux résultats peu flatteurs obtenus jusqu'à présent. Dans un précédent entretien avec l'entraîneur Alain Giresse, celui-ci prévoyait que l'équipe sera prête à la mi-octobre. Il semble avoir vu juste. Sa prédiction a été réalisée avec une petite semaine de décalage. Qu'importe.
Les FAR sont donc contraints à la performance. La défaite fait partie du jeu certes, mais la récurrence est bannie. Elle est inexcusable. Récolter 4 points en 5 matches, cela s'appelle tout simplement éroder sa couche d'ozone et partant sa base populaire. Yves Herbert du FUS en sait quelque chose, lui, qui a été vexé par notre phrase «Herbert n'arrive pas à tirer quintessence de son effectif». Jamais auparavant un entraîneur des FAR ne s'est vu offrir de tels renforts de joueurs, dans un cadre de travail très professionnel. Alain Giresse doit le savoir. Loin de nous de contester sa compétence, et encore moins sa bonne volonté. A la question que nous lui avions posée au mois de septembre à savoir s'il (Giresse) allait prendre en considération le fait que nos joueurs sont semi-professionnels, ou encore des amateurs majeurs, il répondit instinctivement que nos joueurs étaient des professionnels comme les autres. Par conséquent il n'y aura pas d'aménagement des méthodes d'entraînement.
Aujourd'hui, Giresse s'est probablement mis à l'évidence, que l'on ne pourra jamais calquer les systèmes quand on change de contexte. Les systèmes ne sont pas immuables mais adaptables.
Bref, tout cela pour montrer la dimension de la responsabilité du coach militaire. Toute contre-performance serait la...sienne, a moins qu'elle ne soit le fruit de l'impondérable bien sûr (arbitrage, malchance, blessures).
Les FAR découdront donc avec le Stade Marocain. Celui-ci a été défait à domicile par l'IRT. Une défaite qui n'a pas offusqué pour autant l'entraîneur Aziz Ouahabi, sachant que ses joueurs ne retrouvent leur punch qu'une fois hors de leur fief. Le handicap psychologique est flagrant. Aziz use d'une main de fer dans un gant de velours. Il est devant un dilemme, on ne peut, vachement embarrassant. Il ne pourra fouetter jusqu'à saignement vu les problèmes matériels que vivent ses poulains. Il ne pourra non plus lâcher la bride au risque de voir sa marge de sécurité se rétrécir telle une peau de chagrin.
Pour leur part, ni les dirigeants ni les supporters n'oseront vociférer une équipe qui joue à armes inégales avec ses adversaires. Une équipe qui a fait preuve de bravoure et d'un grand sens de responsabilité.
Aziz tentera donc de damer les pions à Giresse, comme il l'a fait à Meliani (OCK) et Karkach (RSS). Toute victoire du SM est supposée un argument à desti110n de tous ceux qui refusent de le soutenir en ces temps de disette.
Un derby très serré en perspective.
