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Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Faible conviction

Ni lueur d'espoir ni étincelle de raison.
La légère “remontée” du lundi procède tout simplement d'un fol débordement. Alors que toutes les places internationales (ou presque) consolident leurs gains de la veille, la Bourse de Casablanca, en revanche, n

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Dans un marché essentiellement animé par l'ONA et ses filiales, plutôt vendeur qu'acheteur, l'IGB, principal indicateur de la place, éprouve toutes les difficultés à prendre une orientation positive. Après avoir ouvert en baisse de 0,12%, l'IGB devait creuser ses pertes, tout au long de la séance, à 624 points, avant de terminer légèrement au-dessus des 625 points, juste avant la clôture. Certes, une baisse moins forte que celle enregistrée une séance auparavant, mais la contre-performance semble vissée à -5%. Le mauvais comportement des grosses capitalisations (ONA, SNI, les bancaires) expliquent cette désorientation.
Pour les analystes de Wafa Gestion, le vent d'optimisme suscité par les propositions du ministre de l'113mie et des Finances n'a pas eu d'impact majeur. “Les investisseurs institutionnels, intéressés au premier chef par ces mesures fiscales, n'ont pas manifesté pour l'instant de regain d'intérêt pour le marché boursier”. L'absence des “zinzins” explique, à la fois, l'étroitesse du marché et la poursuite du mouvement baissier.
Exceptionnellement, la journée d'hier, a totalisé un volume d'échanges relativement consistant de l'ordre de 60,5 MDH, grâce notamment aux opérations réalisées sur la grande “capi” ONA et ses filiales, SNI, Managem et SMI. Ce “quatuor” de choc devait totaliser 43,4 MDH, ou près de 72% du volume transactionnel de la journée. Cela se passe de tout commentaire.
Dans les bancaires, les échanges s'amenuisent de jour en jour. Le volume d'affaires ne dépasse pas 6 MDH ( à peine le volume d'affaires réalisé par la SNI toute seule) dont 3,5 MDH drainés par le titre BMCE. Ce dernier a vu son cours s'effriter de 0,44%, à 403 DH, soit une perte cumulée de 13,2% de sa valeur, depuis le début de l'année. Dans ce compartiment, les plus fortes baisses ont touché les titres Crédit du Maroc et CIH, qui lâchent respectivement 2,19% et 2,13%.
Pour sa part, la pétrolière Samir renonce à 0,63%, à 632 DH, alors qu'elle était donnée parmi les favoris à la reprise. Dans les cimenteries, seul le titre CIMAR semble mieux résister à la baisse, mais les volumes ne suivent pas. D'autres valeurs sont parvenues à tirer leur épingle du jeu; c'est le cas notamment de Wafa Assurances qui réussit un rebond de la dernière chance et gagne 1,09%, à 465 DH, tandis que le courtier AGMA devait perdre 1,82%, pour une dizaine d'actions échangées. A la baisse, la palme est remportée, pour la deuxième fois consécutive, par les Brasseries du Maroc (-10,5% en deux séances). Maghreb Oxygène, qui devait enregistrer, la veille, une amélioration de 3,88% pour une poignée d'actions, a vite perdu 5,99%, à 185 DH, soit la plus forte baisse de la journée et l'une des plus grandes pertes de la corbeille.
Avec des portefeuilles sérieusement chahutés, une activité quasi- muette, le moral des opérateurs repasse à l'étage inférieur. Et bien que Casablanca donne l'impression d'être loin du “scénario cataclysmique”, la conviction des opérateurs de marché, des traders n'est pas loin d'être fortement ébranlée. Pour l'heure, il serait difficile de croire à une reprise du marché casablancais.

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IGB : - 0,05 %
Jour : 625,10
Précédent : 625,39
Performance annuelle : - 5,06 %
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