Epargne, investissement, croissance. Ce sont là des composantes essentielles, entre autres, de n'importe quelle politique économique. Mais reste à définir quelles corrélations existent ou doivent exister entre ces différents éléments? C'est là la grande question, qui est, d'ailleurs, posée par les participants à une conférence sur la mobilisation de l'épargne au Maroc comme facteur de croissance économique.
Et c'est à partir de la réponse fournie que l'on pourra déterminer effectivement le rôle que peut ou doit jouer l'épargne dans le développement économique.
En tous cas, si le rôle de l'épargne intérieure pour financer l'investissement et «atteindre un niveau de développement satisfaisant et une croissance durable», est d'une importance capitale, il l'est encore plus pour notre pays.
Car, selon M. Chafiki, le directeur du cabinet du ministre de l'Économie, des finances, de la privatisation et du tourisme, qui a pris part à cette conférence, «les flux nets des investissements extérieurs seront pour longtemps encore obérés par le remboursement de la dette extérieure».
L'enjeu est donc de taille pour le Maroc.
C'est pour cela qu'il s'est déjà engagé dans un vaste chantier de réformes visant à libéraliser et moderniser le système financier et à améliorer le circuit de l'épargne institutionnelle. Ces efforts ont permis à l'épargne 110nale de s'apprécier d'une façon significative. Ainsi, l'encours de l'épargne privée est passée de 309,16 milliards de DH en 1998 à 356,38 milliards de DH en 2000, soit une augmentation de 15,27%, tandis que le taux de l'épargne brut est passé de 19,7% en 1996 à 23,6% du PIB en 2000.
Toutefois, «ce niveau d'épargne reste en deçà de nos attentes, dans la mesure où le Maroc se classe toujours derrière un certain nombre de pays émergents tels que la Malaisie (40%), la Thaïlande (36%) et la Tunisie (26%)», précise M. Chafiki qui explique que «pour atteindre un niveau de croissance supérieur à 6%, le niveau d'investissement devait atteindre 28%, ce qui suppose un taux d'épargne 110nale de 27% du PIB».
Et c'est à partir de la réponse fournie que l'on pourra déterminer effectivement le rôle que peut ou doit jouer l'épargne dans le développement économique.
En tous cas, si le rôle de l'épargne intérieure pour financer l'investissement et «atteindre un niveau de développement satisfaisant et une croissance durable», est d'une importance capitale, il l'est encore plus pour notre pays.
Car, selon M. Chafiki, le directeur du cabinet du ministre de l'Économie, des finances, de la privatisation et du tourisme, qui a pris part à cette conférence, «les flux nets des investissements extérieurs seront pour longtemps encore obérés par le remboursement de la dette extérieure».
L'enjeu est donc de taille pour le Maroc.
C'est pour cela qu'il s'est déjà engagé dans un vaste chantier de réformes visant à libéraliser et moderniser le système financier et à améliorer le circuit de l'épargne institutionnelle. Ces efforts ont permis à l'épargne 110nale de s'apprécier d'une façon significative. Ainsi, l'encours de l'épargne privée est passée de 309,16 milliards de DH en 1998 à 356,38 milliards de DH en 2000, soit une augmentation de 15,27%, tandis que le taux de l'épargne brut est passé de 19,7% en 1996 à 23,6% du PIB en 2000.
Toutefois, «ce niveau d'épargne reste en deçà de nos attentes, dans la mesure où le Maroc se classe toujours derrière un certain nombre de pays émergents tels que la Malaisie (40%), la Thaïlande (36%) et la Tunisie (26%)», précise M. Chafiki qui explique que «pour atteindre un niveau de croissance supérieur à 6%, le niveau d'investissement devait atteindre 28%, ce qui suppose un taux d'épargne 110nale de 27% du PIB».