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Le mécénat au Maroc : Le débat est à nouveau ouvert

La sortie dernièrement du livre «Le Mécénat au Maroc», signé Farid Britel a relancé le débat sur ce thème bien «particulier». En effet, le mécénat est d'abord une valeur qui a depuis longtemps fait partie de notre culture. Mais, ce côté informel du mécéna

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C'est avec la présentation du livre ‘Le Mécénat au Maroc» de Farid Britel que la 116iété de distribution de livres «116hepress», a débuté cette année son cycle de rencontres littéraire.
Une bonne occasion donc d'entamer une profonde réflexion avec un «professionnel» du domaine sur le sujet du mécénat généralement et plus particulièrement dans notre pays. Une réflexion qui traduit l'importance que revêt une telle notion pour toute 116iété qui vise à développer et à promouvoir les actions d'intérêt général.
Le Livre de Farid Britel, rappelons le se divise en trois parties principales. Il s'agit tout d'abord des modèles de mécénat traditionnel et moderne, de la situation actuelle du mécénat au Maroc et enfin, et enfin, une dernière partie qui traite des stratégie de travail, des réformes et de la distribution idéale des tâches au sein d'une 116iété qui veut réussir ses politiques de mécénat aussi bien dans le domaine culturel, 116ial ou encore tout récemment artistique et environnemental.
Préfacé par le non moins connu Jacques Rigaud, qui préside depuis sa fondation l'as116iation pour le développement du mécénat industriel et commercial (ADMICAL), «Le Mécénat au Maroc» offre l'occasion à tout ceux qui n'ont pas pu prendre part aux conférences ou colloques tenus, ici et là, autour du même thème, d'en apprendre plus dans une étude élaborée qui se présente sous forme d'une réelle «matrice à des travaux ultérieurs».
Le mécénat
professionnel

Mais si l'auteur ne prétend pas englober dans son ouvrage tous les aspects concernant cette grande notion qu'est le mécénat, il y invoque plusieurs questions qui sont très liées à celui-ci. Notamment, le mécénat d'entreprise.
En effet, comme c'est déjà le cas de plusieurs grandes institutions de notre pays, nombreuses sont les entreprises qui voient en le mécénat un domaine d'investissement qui peut rapporter beaucoup en terme d'image. Farid Britel, qui était lui-même président de la Fondation ONA, à la veille de sa retraite, explique à ce sujet «qu'il est complètement légitime pour une entreprise qui s'investit dans le mécénat de réfléchir en terme de retour d'investissement, mais en image». C'est dans ce même sens que l'auteur a parlé la notion du «Savoir faire du faire savoir», en évoquant l'importance des médias dans l'encouragement des actions caritatives, puisqu'une action non médiatisé, a peu d'impact et donc moins d'importance.
Ainsi, le mécénat est devenu un axe à part entière dans les stratégies de communication dans les grandes entreprises.
«Le mécénat est un moyen de communication institutionnelle, par opposition aux autres techniques dites de communications commerciale (publicité, marketing direct...). Il vise donc à réaliser des objectifs d'ordre affectif : faire valoir l'image de l'entreprise citoyenne dans le grand public. Ce dernier était, jusqu'à une date récente, habitué à cette image de l'entreprise, préoccupée seulement par la recherche du profit. Le mécénat d'entreprise répond ainsi à cette préoccupation d'insertion dans l'environnement 116ial et culturel. Ceci se traduit le plus souvent par un choix d'aider la communauté par des activités nobles et valorisantes, telles que la création artistique, l'aide aux populations défavorisées, le soutien à la scolarisation, et plus généralement rendre accessibles le plus grand nombre des oeuvres et des talents qui seraient autrement restées inconnues. Concernant la recherche de l'objectif d'image et de la notoriété institutionnelle, celle-ci se fait dans une grande discrétion, qui définit l'acte même du mécénat et le distingue du sponsoring. raison pour laquelle, les entreprises préfèrent souvent faire du mécénat via des fondations créées à ce dessein», nous explique M. Mounir Herradi, directeur de la Fondation Wafabank.
Plusieurs grandes compagnies ont choisi de créer leur fondations afin de mieux servir l'intérêt général dans un cadre bien structuré.
Le mécénat d'entreprises étant devenu aujourd'hui une nouvelle formule moderne de mécénat.
Mais, vu que les champs d'action sont divers et variés, le choix du domaine a servir devient tout aussi important pour la réussite de l'action mais aussi dans le profit de l'entreprise en terme d'image.
C'est ainsi que nous retrouvons de plus en plus des fondations qui se «spécialisent» dans le domaine culturel, humanitaire, environnemental... A titre d'exemple la Fondation Wafabank qui s'est choisi comme créneau, entre autres, le domaine de la fondation comme nous l'explique son directeur : «Wafabank a été parmi les premières entreprises à prendre l'initiative dans le domaine du mécénat, grâce à la création, en 1987, de la Fondation Wafabank? Motivée par un esprit d'innovation, d'engagement et d'intégrité au service du développement du Maroc, la Fondation a pour vocation de favoriser la création, en encourageant les hommes et les femmes qui participent au rayonnement de notre culture 110nale. Et face à l'ampleur des besoins 116iaux sans cesse croissants, la Fondation Wafabank entend également instaurer de nouvelles formes de solidarité, grâce à la réalisation de diverses actions caritatives et de soutien au profit de plus grand nombres de personnes».
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