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“L'administration a conclu, sur la base d'une information détaillée, que de nouvelles attaques terroristes étaient possibles à l'intérieur des Etats-Unis et contre des intérêts américains, au cours de la semaine”, a déclaré lundi soir le ministre américain de la Justice, John Ashcroft. Il a annulé dans la foulée un déplacement prévu au Canada, alors que le vice-président américain Dick Cheney a été de nouveau placé dans un lieu sûr et secret . Les forces de sécurité ont été placées mardi “en alerte maximale” à New York, à quelques heures d'un match de base-ball dans le célèbre Yankee Stadium du quartier du Bronx, opposant les New York Yankees aux Diamond Backs d'Arizona, auquel, selon la presse, le président George Bush devrait assister.
La menace est “fondée sur une convergence d'informations crédibles provenant de multiples sources”, indiquant “spécifiquement que dans à peu près une semaine les Etats-Unis pourraient être la cible d'une nouvelle attaque”, a précisé le chef du bureau américain de la Sécurité intérieure, Tom Ridge.
“Il est probable que les experts (du renseignement) considèrent ces informations comme étant liées à Al-Qaïda ou ben Laden”, a affirmé M. Ridge lors d'une conférence de presse à Washington.
L'ambassade et le consulat des Etats-Unis au Caire ont été évacués mardi après la découverte d'un colis suspect dans les locaux, a annoncé l'ambassade, ajoutant qu'il s'agissait d'une “procédure de routine”, en cas d'alerte.
Après un répit de plus de 24 heures, les avions américains ont repris mardi matin leurs bombardements sur Kaboul, et ont continué de pilonner Kandahar (sud-est), fief des talibans, et la capitale du nord Mazar-i-Sharif, selon plusieurs sources.
L'aviation américaine s'est concentrée mardi sur les frappes en soutien aux forces de l'opposition en Afghanistan, dirigeant ses coups sur des positions talibanes dans le nord de l'Afghanistan de Kaboul à Mazar-i-Sharif, a indiqué le Pentagone.
La porte-parole du Pentagone Victoria Clarke a déclaré que 95 sorties étaient prévues pour la journée, avec pour objectifs les sites de commandement et de contrôle des talibans ainsi que les cibles dites “émergentes”, qui sont en général des armements mobiles tels que des blindés, de l'artillerie, des véhicules et des troupes.
Face aux critiques de plus en plus nombreuses sur l'absence de résultats, le président George W. Bush a lancé un appel à la patience. “L'important est que les Américains réalisent que nous sommes fermes, déterminés et patients”, a-t-il déclaré.
Le général Tommy Franks, commandant en chef de l'opération américaine en Afghanistan, est à son tour monté au créneau mardi pour défendre cette stratégie.
Il a jugé non fondées les spéculations sur la “frustration” de Washington et a nié que l'offensive soit “dans une impasse”. “Je peux vous dire que mon chef, le secrétaire à la Défense, et le président ne m'ont fait part d'aucune frustration due au rythme de l'opération”, a dit le général Franks au cours d'une conférence de presse donnée à l'issue de ses entretiens avec le président ouzbek Islam Karimov.
“Nous souhaitons que cette opération soit mesurée, qu'elle soit axée sur des objectifs et des groupes d'objectifs. Nous souhaitons la conduire selon notre calendrier et je crois que nous le suivons actuellement”, a-t-il dit.
Les Etats-Unis sont en contact avec l'opposition dans le nord, mais aussi dans les zones tenues par les talibans dans le sud de l'Afghanistan, a déclaré par ailleurs le général. C'est la première fois qu'un responsable américain fait état officiellement de contacts avec des groupes anti-talibans dans le sud du pays.
Un responsable taliban, cité mardi par l'agence Afghan Islamic Press, a affirmé que quelque 500 militaires, Américains et alliés, se trouvaient sur le sol afghan aux côtés de l'Alliance du nord (opposition armée), mais cette information a été démentie par l'opposition.
Le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld a reconnu que des civils avaient été tués au cours d'erreurs de tir, mais a accusé les talibans de se servir de civils comme “boucliers humains”.
Toutefois, mardi, l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a fait état d'au moins 25, et peut-être jusqu'à 35 civils tués lors d'un raid, le 22 octobre, de l'aviation américaine contre le village de Chowkar-Karez, dans la province de Kandahar, où aucune cible militaire n'avait pu être identifiée, selon HRW.
Le représentant spécial des 110ns-unies pour l'Afghanistan, Lakhdar Brahimi, a évoqué mardi l'après-talibans en Afghanistan lors de discussions avec le président pakistanais le général Pervez Musharraf, ont annoncé des responsables du gouvernement.
M. Brahimi a aussi discuté avec le Haut commissaire de l'ONU aux réfugiés, Ruud Lubbers, de la situation des réfugiés afghans et de la crise humanitaire qui risque de s'aggraver avec l'approche de l'hiver.
Ruud Lubbers, a souhaité que les bombardements américains sur l'Afghanistan soient “limités”, tout en se disant “inquiet” de l'absence de progrès sur le plan politique. Le HCR estime que quelque 80.000 personnes sont entrées au Pakistan depuis les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis.
Alors que près de neuf Américains sur dix (88%) restent favorables aux frappes sur l'Afghanistan, selon un sondage publié mardi par CBS News et le New York Times, en Grande-Bretagne, le plus proche allié des Etats-Unis, une majorité de Britanniques réclame désormais une pause dans les bombardements.
Le Premier ministre britannique Tony Blair a réaffirmé mardi sa détermi110n à poursuivre les opérations armées en Afghanistan. “Nous n'arrêterons pas avant que notre mission ne soit terminée, nous n'abandonnerons pas et cela parce que nous croyons à nos valeurs de justice, de tolérance et de respect pour tous, quelles que soient les races, les religions ou les croyances, nous y croyons aussi passionnément qu'eux (les terroristes) croient en une haine fanatique contre les juifs, les chrétiens ou les musulmans qui ne partagent pas leur vision pervertie de l'islam”, a-t-il déclaré dans un discours devant l'assemblée régionale du Pays de Galles à Cardiff.
Sur le front des attaques au bacille du charbon aux Etats-Unis, une huitième personne - un postier du New Jersey (est) - a été déclarée atteinte de la forme respiratoire de la maladie.
Des traces du bacille du charbon ont aussi été découvertes dans un bureau de tri postal d'un service rattaché au département américain de l'Agriculture à Washington, de même dans deux centres postaux, un à Washington et un à Dulles, en Virginie.
Au total, 16 personnes ont été infectées par l'une ou l'autre forme, dont trois sont mortes.
La menace est “fondée sur une convergence d'informations crédibles provenant de multiples sources”, indiquant “spécifiquement que dans à peu près une semaine les Etats-Unis pourraient être la cible d'une nouvelle attaque”, a précisé le chef du bureau américain de la Sécurité intérieure, Tom Ridge.
“Il est probable que les experts (du renseignement) considèrent ces informations comme étant liées à Al-Qaïda ou ben Laden”, a affirmé M. Ridge lors d'une conférence de presse à Washington.
L'ambassade et le consulat des Etats-Unis au Caire ont été évacués mardi après la découverte d'un colis suspect dans les locaux, a annoncé l'ambassade, ajoutant qu'il s'agissait d'une “procédure de routine”, en cas d'alerte.
Après un répit de plus de 24 heures, les avions américains ont repris mardi matin leurs bombardements sur Kaboul, et ont continué de pilonner Kandahar (sud-est), fief des talibans, et la capitale du nord Mazar-i-Sharif, selon plusieurs sources.
L'aviation américaine s'est concentrée mardi sur les frappes en soutien aux forces de l'opposition en Afghanistan, dirigeant ses coups sur des positions talibanes dans le nord de l'Afghanistan de Kaboul à Mazar-i-Sharif, a indiqué le Pentagone.
La porte-parole du Pentagone Victoria Clarke a déclaré que 95 sorties étaient prévues pour la journée, avec pour objectifs les sites de commandement et de contrôle des talibans ainsi que les cibles dites “émergentes”, qui sont en général des armements mobiles tels que des blindés, de l'artillerie, des véhicules et des troupes.
Face aux critiques de plus en plus nombreuses sur l'absence de résultats, le président George W. Bush a lancé un appel à la patience. “L'important est que les Américains réalisent que nous sommes fermes, déterminés et patients”, a-t-il déclaré.
Le général Tommy Franks, commandant en chef de l'opération américaine en Afghanistan, est à son tour monté au créneau mardi pour défendre cette stratégie.
Il a jugé non fondées les spéculations sur la “frustration” de Washington et a nié que l'offensive soit “dans une impasse”. “Je peux vous dire que mon chef, le secrétaire à la Défense, et le président ne m'ont fait part d'aucune frustration due au rythme de l'opération”, a dit le général Franks au cours d'une conférence de presse donnée à l'issue de ses entretiens avec le président ouzbek Islam Karimov.
“Nous souhaitons que cette opération soit mesurée, qu'elle soit axée sur des objectifs et des groupes d'objectifs. Nous souhaitons la conduire selon notre calendrier et je crois que nous le suivons actuellement”, a-t-il dit.
Les Etats-Unis sont en contact avec l'opposition dans le nord, mais aussi dans les zones tenues par les talibans dans le sud de l'Afghanistan, a déclaré par ailleurs le général. C'est la première fois qu'un responsable américain fait état officiellement de contacts avec des groupes anti-talibans dans le sud du pays.
Un responsable taliban, cité mardi par l'agence Afghan Islamic Press, a affirmé que quelque 500 militaires, Américains et alliés, se trouvaient sur le sol afghan aux côtés de l'Alliance du nord (opposition armée), mais cette information a été démentie par l'opposition.
Le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld a reconnu que des civils avaient été tués au cours d'erreurs de tir, mais a accusé les talibans de se servir de civils comme “boucliers humains”.
Toutefois, mardi, l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a fait état d'au moins 25, et peut-être jusqu'à 35 civils tués lors d'un raid, le 22 octobre, de l'aviation américaine contre le village de Chowkar-Karez, dans la province de Kandahar, où aucune cible militaire n'avait pu être identifiée, selon HRW.
Le représentant spécial des 110ns-unies pour l'Afghanistan, Lakhdar Brahimi, a évoqué mardi l'après-talibans en Afghanistan lors de discussions avec le président pakistanais le général Pervez Musharraf, ont annoncé des responsables du gouvernement.
M. Brahimi a aussi discuté avec le Haut commissaire de l'ONU aux réfugiés, Ruud Lubbers, de la situation des réfugiés afghans et de la crise humanitaire qui risque de s'aggraver avec l'approche de l'hiver.
Ruud Lubbers, a souhaité que les bombardements américains sur l'Afghanistan soient “limités”, tout en se disant “inquiet” de l'absence de progrès sur le plan politique. Le HCR estime que quelque 80.000 personnes sont entrées au Pakistan depuis les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis.
Alors que près de neuf Américains sur dix (88%) restent favorables aux frappes sur l'Afghanistan, selon un sondage publié mardi par CBS News et le New York Times, en Grande-Bretagne, le plus proche allié des Etats-Unis, une majorité de Britanniques réclame désormais une pause dans les bombardements.
Le Premier ministre britannique Tony Blair a réaffirmé mardi sa détermi110n à poursuivre les opérations armées en Afghanistan. “Nous n'arrêterons pas avant que notre mission ne soit terminée, nous n'abandonnerons pas et cela parce que nous croyons à nos valeurs de justice, de tolérance et de respect pour tous, quelles que soient les races, les religions ou les croyances, nous y croyons aussi passionnément qu'eux (les terroristes) croient en une haine fanatique contre les juifs, les chrétiens ou les musulmans qui ne partagent pas leur vision pervertie de l'islam”, a-t-il déclaré dans un discours devant l'assemblée régionale du Pays de Galles à Cardiff.
Sur le front des attaques au bacille du charbon aux Etats-Unis, une huitième personne - un postier du New Jersey (est) - a été déclarée atteinte de la forme respiratoire de la maladie.
Des traces du bacille du charbon ont aussi été découvertes dans un bureau de tri postal d'un service rattaché au département américain de l'Agriculture à Washington, de même dans deux centres postaux, un à Washington et un à Dulles, en Virginie.
Au total, 16 personnes ont été infectées par l'une ou l'autre forme, dont trois sont mortes.
