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«Nous sommes prêts à payer n'importe quel prix pour nous défendre, et à utiliser tous les moyens pour prendre notre revanche» a ajouté par téléphone satellitaire un porte-parole du chef suprême des taliban s'exprimant depuis Kandahar (sud).
Le chef suprême des taliban et «commandeur des croyants de l'Emirat islamique d'Afghanistan», le mollah Mohammad Omar, réside à Kandahar.
111rogé sur sa réaction aux propos du secrétaire d'Etat américain Colin Powell selon lequel Oussama ben Laden est l'un des possibles auteurs de l'attentat de mardi aux Etats-Unis, Abdul Hai Mutmaen a déclaré «Ils indiquent maintenant en termes clairs qu'ils vont frapper».
Le porte-parole a estimé que la frappe américaine serait «plus importante» que celle, faisant usage de missiles de croisière, lancée en 1998 par les Etats-Unis contre les camps d'entraînement d'Oussama ben Laden en Afghanistan.
Ben Laden était alors accusé d'être le cerveau des deux attentats simultanés commis contre des ambassades américaines à Nairobi et Dar es Salaam qui avaient fait 224 morts.
«Ce sera de très haut niveau. La dernière fois, ils ont seulement cherché à toucher un camp. Cette fois-ci ils veulent éliminer tout le système et le gouvernement» a-t-il ajouté.
Malgré les menaces américaines, les taliban ont refusé d'extrader ben Laden. Jeudi, le chef suprême des taliban, avait dédouané ben Laden des attentats du 11 septembre, estimant qu'il n'avait «pas les moyens» d'organiser une telle attaque.
L'évacuation des personnels expatriés de l'ONU est achevée
Par ailleurs, l'évacuation de l'ensemble des personnels expatriés de l'ONU en Afghanistan s'est achevée jeudi soir, a indiqué vendredi à Genève la porte-parole du Bureau de coordi110n des affaires humanitaires, Elisabeth Byrs.
Les organisations non gouvernementales (ONG) ont également évacué la plupart de leurs personnels étrangers travaillant en Afghanistan, a-t-elle ajouté. Selon les informations recueillies par la porte-parole, il resterait moins de 50 personnes de ces ONG sur place.
La décision de déplacer temporairement vers le Pakistan quelque 80 membres expatriés du personnel des 110ns unies en Afghanistan avait été prise mercredi par l'ONU en raison des «circonstances 111110nales», au lendemain des attentats meurtriers aux Etats-Unis.
«La décision (de l'ONU de retirer son personnel de l'Afghanistan) a été une décision souveraine du coordinateur local de l'OCHA (bureau de l'ONU chargé des affaires humanitaires) à Islamabad», a affirmé pour sa part, le chef du service de presse de l'ONU à Genève, Marie Heuzé.
«Le coordinateur local de l'OCHA a fait une analyse de la situation. Dans la semaine qui a précédé cette décision, le général Massoud (NDLR : principal opposant aux taliban au pouvoir), a été attaqué, ce qui a provoqué une nouvelle offensive des taliban dans la partie nord», a rappelé Marie Heuzé.
Celle-ci a également évoqué, parmi les motifs qui ont conduit au retrait, «un climat pas du tout serein» à Kaboul, «puisque le procès qui se déroule contre des ONG accusées de prosélytisme religieux ne permet pas à l'ensemble du personnel (humanitaire) de travailler de manière sereine».
«Il y a un certain nombre d'indicateurs de l'ONU, que l'on ne peut pas communiquer, mais la décision qui a été prise, a été une décision souveraine du coordinateur de l'OCHA à Islamabad», a-t-elle insisté.
Huit travailleurs humanitaires étrangers, accusés de propagation du christianisme, demeurent en Afghanistan. Il s'agit de quatre Allemands, deux Américaines et de deux Australiens.
Tenus au secret, ils sont passibles de la peine de mort.
Trois diplomates, venus les assister, ont eux aussi quitté l'Afghanistan jeudi matin, alors que pèse la menace de frappes américaines contre ce pays qui héberge le terroriste présumé Oussama ben Laden.
Mercredi, le Comité 111110nal de la Croix-Rouge (CICR) a commencé à évacuer vers le Pakistan une partie de ses 70 expatriés sur place.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) dont les 21 expatriés se trouvent à présent à Islamabad (Pakistan), conserve pour sa part 370 employés locaux sur place qui ont la charge de s'occuper des opérations essentielles : boulangeries et distribution de vivres aux personnes déplacées par les combats et construction de camps pour ces déplacés.
«On espère pouvoir retourner en Afghanistan le plus rapidement possible.
Dans ce pays il y a plus de 5,5 millions de personnes qui ont un besoin d'aide urgent, après trois années de sécheresse et plus de vingt ans de guerre», a indiqué la porte-parole du PAM, Christiane Berthiaume.
A l'approche de l'hiver, il manque 2 millions de tonnes de vivres pour nourrir une population de 22 millions de personnes.
Le pays pourra importer 750.000 tonnes et le PAM compte acheminer 360.000 tonnes. Reste un déficit d'un million de tonnes de vivres, a ajouté la porte-parole.
Le chef suprême des taliban et «commandeur des croyants de l'Emirat islamique d'Afghanistan», le mollah Mohammad Omar, réside à Kandahar.
111rogé sur sa réaction aux propos du secrétaire d'Etat américain Colin Powell selon lequel Oussama ben Laden est l'un des possibles auteurs de l'attentat de mardi aux Etats-Unis, Abdul Hai Mutmaen a déclaré «Ils indiquent maintenant en termes clairs qu'ils vont frapper».
Le porte-parole a estimé que la frappe américaine serait «plus importante» que celle, faisant usage de missiles de croisière, lancée en 1998 par les Etats-Unis contre les camps d'entraînement d'Oussama ben Laden en Afghanistan.
Ben Laden était alors accusé d'être le cerveau des deux attentats simultanés commis contre des ambassades américaines à Nairobi et Dar es Salaam qui avaient fait 224 morts.
«Ce sera de très haut niveau. La dernière fois, ils ont seulement cherché à toucher un camp. Cette fois-ci ils veulent éliminer tout le système et le gouvernement» a-t-il ajouté.
Malgré les menaces américaines, les taliban ont refusé d'extrader ben Laden. Jeudi, le chef suprême des taliban, avait dédouané ben Laden des attentats du 11 septembre, estimant qu'il n'avait «pas les moyens» d'organiser une telle attaque.
L'évacuation des personnels expatriés de l'ONU est achevée
Par ailleurs, l'évacuation de l'ensemble des personnels expatriés de l'ONU en Afghanistan s'est achevée jeudi soir, a indiqué vendredi à Genève la porte-parole du Bureau de coordi110n des affaires humanitaires, Elisabeth Byrs.
Les organisations non gouvernementales (ONG) ont également évacué la plupart de leurs personnels étrangers travaillant en Afghanistan, a-t-elle ajouté. Selon les informations recueillies par la porte-parole, il resterait moins de 50 personnes de ces ONG sur place.
La décision de déplacer temporairement vers le Pakistan quelque 80 membres expatriés du personnel des 110ns unies en Afghanistan avait été prise mercredi par l'ONU en raison des «circonstances 111110nales», au lendemain des attentats meurtriers aux Etats-Unis.
«La décision (de l'ONU de retirer son personnel de l'Afghanistan) a été une décision souveraine du coordinateur local de l'OCHA (bureau de l'ONU chargé des affaires humanitaires) à Islamabad», a affirmé pour sa part, le chef du service de presse de l'ONU à Genève, Marie Heuzé.
«Le coordinateur local de l'OCHA a fait une analyse de la situation. Dans la semaine qui a précédé cette décision, le général Massoud (NDLR : principal opposant aux taliban au pouvoir), a été attaqué, ce qui a provoqué une nouvelle offensive des taliban dans la partie nord», a rappelé Marie Heuzé.
Celle-ci a également évoqué, parmi les motifs qui ont conduit au retrait, «un climat pas du tout serein» à Kaboul, «puisque le procès qui se déroule contre des ONG accusées de prosélytisme religieux ne permet pas à l'ensemble du personnel (humanitaire) de travailler de manière sereine».
«Il y a un certain nombre d'indicateurs de l'ONU, que l'on ne peut pas communiquer, mais la décision qui a été prise, a été une décision souveraine du coordinateur de l'OCHA à Islamabad», a-t-elle insisté.
Huit travailleurs humanitaires étrangers, accusés de propagation du christianisme, demeurent en Afghanistan. Il s'agit de quatre Allemands, deux Américaines et de deux Australiens.
Tenus au secret, ils sont passibles de la peine de mort.
Trois diplomates, venus les assister, ont eux aussi quitté l'Afghanistan jeudi matin, alors que pèse la menace de frappes américaines contre ce pays qui héberge le terroriste présumé Oussama ben Laden.
Mercredi, le Comité 111110nal de la Croix-Rouge (CICR) a commencé à évacuer vers le Pakistan une partie de ses 70 expatriés sur place.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) dont les 21 expatriés se trouvent à présent à Islamabad (Pakistan), conserve pour sa part 370 employés locaux sur place qui ont la charge de s'occuper des opérations essentielles : boulangeries et distribution de vivres aux personnes déplacées par les combats et construction de camps pour ces déplacés.
«On espère pouvoir retourner en Afghanistan le plus rapidement possible.
Dans ce pays il y a plus de 5,5 millions de personnes qui ont un besoin d'aide urgent, après trois années de sécheresse et plus de vingt ans de guerre», a indiqué la porte-parole du PAM, Christiane Berthiaume.
A l'approche de l'hiver, il manque 2 millions de tonnes de vivres pour nourrir une population de 22 millions de personnes.
Le pays pourra importer 750.000 tonnes et le PAM compte acheminer 360.000 tonnes. Reste un déficit d'un million de tonnes de vivres, a ajouté la porte-parole.
