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Médina : un patrimoine à prendre en considération

S'il est vrai que les R'batis préfèrent habiter dans ce qu'on apelle le nouveau Rabat moderne, spaciaux et verdoyant, il n'en reste pas moins que l'ancienne Médina, ax yeux des touristes, est, à plus d'un titre, un patrimoine culturel et social qu'il faut

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Or, nous savons tous à quel point est l'état actuel de l'ancienne Médina qui subit d'année en année une dégradation progressive, mettant en danger tout le patrimoine architectural (portes sculptées, zellige, mosaïque, calligraphies coranique dans les mosquées et «zaouia», zouaq et art floral sur bois, fontaines publiques, etc, etc..;) qui se détériore de jour en jour par les éléments naturels et l'homme, ce dernier ne sachant point restaurer un bien civilisationnel détruit.
Faut-il attendre l'aide et le savoir-faire de l'étranger, notamment l'UNESCO, pour remédier à ce phénomène de détérioration et d'usure systémtique à travers le temps et l'espace?
Faut-il donner la sonnette d'alarme aux responsables concernés en matière de patrimoine, de restauration et de conservation des bien hérités du passé?
Un passé glorieux d'ailleurs et bien fécond, comparé à tout ce qui a été construit en béton armé sans le soupçon d'un art architectural arabo-islamique?
Faut-il encore sensibiliser nos architectes des temps modernes pour inclure dans leurs créations architecturales les vertus de l'art arabo-islamique, qui fascine, encore de nos jours, toute sorte de touristes venant de quatre cins de la planète?
En effet, nous avons constaté que tous les touristes sans esception afflurent avec curiosité et grand respect vers la médina «All Aâtiqa», et ce après avoir visité les principaux sites touristiques et historiques tels, Chella, la Tour Hassan, le Mausolée Mohammed V, la Kasbah des Oudayas.
Et donc, nous nous posons la question, pourquoi l'ancienne Médina?
Mais, toute reflexion faite, n'est-il pas juste que l'ancienne médina, malgré sa détérioration, garde jalousement cet aspect caractéristique de la civilisation marocaine, à savoir : Médérsas et mosquées antiques, fontaines publiques en zelliges et en mosaïques , des portes sculptées avec main de Fatéma en bronze, etc...
Ajoutons à cela la rpésence de rues spécifiques dans l'artisanat marocain la tapisseir, la dimanderie, le cuire, entre autres. Enfin tout ce qui englobe les métiers de l'artisanat, dont quelques uns sont en voiue de disparition.
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