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Nouvelle incursion israélienne en Cisjordanie deux militants de Hamas abattus

Un responsable de la branche armée du mouvement islamique Hamas a été tué hier par l'armée israélienne au missile antichar, a-t-on appris de source sécuritaire palestinienne.

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Des chars israéliens accompagnés de bulldozers menaient hier matin une incursion en zone autonome palestinienne dans le village d'Arrabeh, près de la ville de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, a-t-on appris de sources de sécurité palestiniennes.
Deux policiers Palestiniens ont été blessés alors qu'ils tentaient de s'opposer à l'incursion lors d'un échange de tirs avec les forces israéliennes, selon les mêmes sources.
L'unité israélienne qui a pénétré d'un kilomètre environ en zone autonome encerclait la maison d'un militant du Jihad islamique, recherché par Israël, Nabil Moghaier. Une dizaines de blindés, protégeant deux bulldozers et des unités d'infanterie ont pénétré à l'aube dans la localité, qui avait été la cible il y a deux mois d'une brève incursion. Un porte-parole militaire israélien a confirmé l'opération sans fournir de détails à ce stade, affirmant que l'armée «continuera d'agir par tous les moyens pour assurer la sécurité des Israéliens». Le Jihad islamique a revendiqué l'attaque anti-israélienne dimanche à Hadera (nord d'Israël), qui a fait quatre morts, quatre femmes, et coûté la vie à ses deux auteurs et fait 31 blessés.
Ariel Sharon hostile
à une rencontre entre Peres et Arafat
Par ailleurs la police israélienne était hier en état d'alerte maximum dans la région du nord d'Israël proche de la Cisjordanie, notamment le secteur de Hadéra-Netanya, de crainte d'une attaque suicide palestinienne à la suite d'information sur des préparatifs d'attaque, a-t-on appris de source policière.
Sur le plan diplomatique le Premier ministre israélien Ariel Sharon est hostile à une rencontre entre son ministre des Affaires étrangères Shimon Peres et le président palestinien Yasser Arafat vendredi en Espagne, a-t-on appris hier de source proche de la présidence du Conseil.
M. Sharon s'était déjà déclaré hostile à de telles rencontres, pour finir par donner son aval, sous la pression 111ne et 111110nale, notamment américaine. Il a réaffirmé son opposition à une telle rencontre au cours des derniers jours, accusant une fois de plus le président Arafat de «ne rien faire contre le terrorisme», selon la même source. En outre M. Sharon verrait d'un mauvais oeil les projets de plan de paix élaborés par M. Peres, et s'inquièterait du risque qu'il ne mène une négociation parallèle avec les Palestiniens à ce sujet. Selon ses proches, M. Peres, travaille actuellement sur un plan de paix préconisant notamment un retrait militaire de toute la bande de Gaza et le démantèlement de toutes les colonies de ce territoire.
Les deux dirigeants devaient discuter de ces questions hier lors d'une rencontre en tête-à-tête, a-t-on indiqué dans leurs cabinets respectifs. Le chef de la diplomatie israélienne a indiqué mardi qu'il devrait rencontrer M. Arafat vendredi en Espagne lors d'un forum 111110nal, mais a indiqué que cette rencontre ne donnerait pas lieu à des négociations. «Nous nous rencontrerons sans doute, mais nous ne négocierons pas, parce que des négociations demandent d'être préparées avec beaucoup de soin», a-t-il déclaré. Lundi, un responsable palestinien avait indiqué que MM. Arafat et Peres devaient se rencontrer vendredi au forum économique méditerranéen de Formentor (sur l'île de Majorque).
Principal dirigeant du Parti travailliste, M. Peres participe au gouvernement d'union 110nale de M. Sharon (droite 110naliste) avec qui il diverge sur la façon de régler ce conflit.
La dernière rencontre Arafat-Peres remonte au 26 septembre, à l'aéroport 111110nal de Gaza, dans le sud de la bande de Gaza. Les deux hommes avaient alors décidé d'une série de mesures pour consolider le cessez-le-feu, proclamé le 18 septembre par M. Arafat .
D'autre part, le Premier ministre britannique Tony Blair est arrivé mardi soir à Damas, première étape d'une tournée au Proche-Orient axée sur la lutte antiterroriste et le processus de paix israélo-arabe, a constaté un journaliste de l'AFP. Cette visite est la dernière en date des missions diplomatiques de M. Blair pour consolider le soutien 111110nal à la «guerre contre le terrorisme» déclarée par les Etats-Unis. M. Blair a été accueilli à l'aéroport par le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk Charaâ. Il devait rencontrer hier matin le président syrien Bachar al-Assad avant de partir en début d'après-midi pour l'Arabie saoudite.
«Le Premier ministre veut que le processus de paix soit revigoré. Il croit au droit d'Israël à vivre en sécurité, mais il croit également à la légitimité de l'aspiration des Palestiniens à un Etat», a souligné à Londres un porte-parole de Downing street. M. Blair avait apporté le 15 septembre un appui remarqué au président palestinien Yasser Arafat en le recevant à Downing street et en affirmant son soutien à «un Etat palestinien viable», insistant sur le fait que «le moment était venu de relancer le processus de paix au Proche-Orient».
Au sujet de la campagne antiterroriste, le porte-parole a rappelé que la Syrie avait «dénoncé fermement les attaques du 11 septembre» aux Etats-Unis, estimant que ces événements «ont changé la manière d'aborder» les problèmes. «Concernant la Syrie, il s'agit d'une importante évolution», a poursuivi le porte-parole britannique, soulignant que «l'objectif est de voir de quelle manière nous pouvons nous entraider». «Nous allons voir si nous pouvons coopérer avec la Syrie (...) qui n'a aucun doute, à notre avis, sur le fait que le terrorisme dans la région est contre-productif et que nous avons besoin d'une période de calme», a-t-il ajouté.
Damas a condamné les attaques du 11 septembre mais s'est abstenu de soutenir les frappes américaines en Afghanistan. Les dirigeants syriens sont favorables à une action antiterroriste mais sous l'égide de l'ONU.
La Syrie est inscrite depuis des années sur la liste américaine des pays parrainant le terrorisme. Elle rejette l'accusation en affirmant que les 10 organisations palestiniennes qu'elle abrite et le Hezbollah chiite libanais qu'elle soutient, ne font que «résister» à Israël.Mardi, le New York Times a rapporté qu'un haut responsable de la CIA (agence américaine de renseignement) avait rencontré des responsables du renseignement syrien début octobre à Damas.
Le journal, citant des responsables américains, a souligné que la Syrie, de par sa longue tradition de contacts avec les groupes islamistes, pourrait permettre de mieux connaître les relations entre les terroristes islamistes en Europe et au Moyen-Orient.
M. Blair était attendu la nuit dernière en Jordanie, puis en Israël et les territoires palestiniens.
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