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La panique boursière qui dévastait les places européennes (-7,5% sur l'Euro Stoxx vers 15H) semble avoir déclenché « un sursaut d'orgueil » de Wall Street…mais le marché américain semble plus que jamais vulnérable et cherche ce soir un « second souffle ». Si le Nasdaq retombe (et il cède de nouveau –4%), entraînant le « S&P-500 » dans son sillage, les autorités politiques et monétaires US ne peuvent logiquement rester passive devant un mouvement qui prendrait l'ampleur de celui observé en Europe à la mi-journée. Les heures qui viennent nous apprendront si les USA disposent des moyens techniques et psychologiques d'éviter l'aggravation de l'actuel krach boursier (Paris affichait jusqu'à –30% sur la liquidation qui s'achève lundi mais « l'ardoise » s'élèvera néanmoins à –25%, ce qui constitue un record absolu). L'Euro Stoxx cède au final –3,35% et les assureurs ont encore souffert après l'explosion qui a détruit une usine dans la banlieue de Toulouse mais dont l'onde de choc a causé de terribles dégâts dans le centre ville (AXA plonge de –10,3%). Le Dollar est en nette progression contre Euro à 0,9110 (+0,9%) et contre Yen à 116,95. NB, Havas Advertising rebondit de +4% après avoir annoncé jeter l'éponge dans la tentative de prise de contrôle de Tempus qui l'opposait au britannique WPP.
Wall-Street: plus bas
L'avenir s'assombrit chaque jour un peu plus… Merrill Lynch estime en effet qu'une contraction du PIB pour les troisième et quatrième trimestres est maintenant probable. Devant le Sénat américain, Alan Greenspan s'est également inquiété de l'impact que pourraient avoir les attaques terroristes du 11 septembre sur l'économie. Le Président de la FED s'est toutefois montré confiant sur le long terme, sentiment que partage le Secrétaire d'Etat au Trésor Paul O'Neil. Pour couronner le tout, la moitié des ménages américains s'attendent, selon un sondage, à une récession après les attentats de la semaine dernière.
Sur le plan militaire, s'il ne fait plus de doute que les Etats-Unis frapperont prochainement en représailles aux attaques du 11 septembre, l'Administration de George W. Bush demeure très discrète sur les plans privilégiés (bombardements des camps d'entraînement des terroristes, invasion de l'Afghanistan…), se contentant de rappeler qu'il s'agira d'une « guerre d'un nouveau type ».
Pour l'heure, le Nasdaq affiche une perte de 3,8% à 1415Pts. Le Dow Jones se plie de 2,3% à 8184Pts tandis que le S&P500 lâche 2,6% à 958,80Pts. Selon certains analystes, la situation pourrait aller en empirant, le Dow Jones et le Nasdaq pouvant retrouver prochainement leur niveau du 8 octobre 1998 (soit 7467Pts pour l'indice « industriel » et 1357Pts pour le composite).
Wall-Street: plus bas
L'avenir s'assombrit chaque jour un peu plus… Merrill Lynch estime en effet qu'une contraction du PIB pour les troisième et quatrième trimestres est maintenant probable. Devant le Sénat américain, Alan Greenspan s'est également inquiété de l'impact que pourraient avoir les attaques terroristes du 11 septembre sur l'économie. Le Président de la FED s'est toutefois montré confiant sur le long terme, sentiment que partage le Secrétaire d'Etat au Trésor Paul O'Neil. Pour couronner le tout, la moitié des ménages américains s'attendent, selon un sondage, à une récession après les attentats de la semaine dernière.
Sur le plan militaire, s'il ne fait plus de doute que les Etats-Unis frapperont prochainement en représailles aux attaques du 11 septembre, l'Administration de George W. Bush demeure très discrète sur les plans privilégiés (bombardements des camps d'entraînement des terroristes, invasion de l'Afghanistan…), se contentant de rappeler qu'il s'agira d'une « guerre d'un nouveau type ».
Pour l'heure, le Nasdaq affiche une perte de 3,8% à 1415Pts. Le Dow Jones se plie de 2,3% à 8184Pts tandis que le S&P500 lâche 2,6% à 958,80Pts. Selon certains analystes, la situation pourrait aller en empirant, le Dow Jones et le Nasdaq pouvant retrouver prochainement leur niveau du 8 octobre 1998 (soit 7467Pts pour l'indice « industriel » et 1357Pts pour le composite).
