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Pour le professeur Timothy D. Hayt, spécialiste des affaires militaires à l'université de Georgetown à Washington «la stratégie américaine a été une combinaison extraordinaire». Disposant de moyens militaires très avancés et très importants , cette victoire ne semble surprendre personne. A côté de cette supériorité technologique en matière d'armement , Washington a eu le soutien des troupes de l'Alliance du Nord et d'autres factions afghanes opposées au Talibans. La mission des Américains s'est donc limitée à des bombardements violents qui ont facilité la tâche des combattants antitalibans qui ont rapidement conquis du terrain pour isoler les milices des étudiants en théologie qui n'avaient eu d'autres possibilités que de se rendre. Il est clair donc que la force aérienne a joué un très grand rôle dans cette guerre et continue de le faire. Les Etats Unis continuent d'agir de la même façon pour déloger Ben Laden, des tunnels qui se trouvent dans les montagnes de Tora Bora. L'aviation américaine a repris hier ses raids sur cette zone où il est fort probable que Ben Laden s'est retranché avec les derniers combattants qui lui sont restés fidèles. En raison de leur supériorité militaire les américains sont en train de gagner leur guerre contre les Talibans et le réseau Al Qaïda mais des questions occultées jusqu'à maintenant commencent à se poser avec acuité, notamment sur les prochaines cibles de la guerre.
Spéculations
Le débat et les spéculations vont bon train au sein de l'administration américaine pour déterminer les prochains pays sur la liste de cette guerre que Washington entend mener contre ce qu'il appelle le terrorisme, malgré les différences dans la définition du phénomène. L'Irak a été cité explicitement à plusieurs reprises, mais des responsables américains notent que le Président irakien Saddam Hussein n'est pas le seul dirigeant que Washington souhaite voire disparaître. Certains régimes et des groupes extrémistes en activité dans diverses régions de la planète notamment au Proche-Orient, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ont déjà été désignés par l'administration américaine comme terroristes et ont été sanctionnés, cependant les responsables américains n'abordent plus la question publiquement. Le secrétaire d'Etat Colin Powell a déclaré à Bruxelles après avoir rencontré les ministres des affaires étrangères de l'OTAN qu'entreprendre une action militaire est sérieux et que washington ne le fera pas à la légère ou sans avoir des preuves. Il a aussi déclaré à Ankara que le Président Bush n'avait pris aucune décision sur la prochaine phase de la campagne militaire américaine et si elle serait dirigée conre un pays en particulier et il n'a reçu aucune recommandation de ses conseillers pour savoir ce qu‘il devrait faire par la suite. Washington a déjà mis une liste de sept pays “commanditaires du terrorisme. Une action militaire contre chacun de ces sept pays : Cuba, Iran, Irak, Libye, Corée du Nord, Soudan et Syrie est considérée comme improbable pour la majorité des observateurs, surtout le Soudan et la Syrie pays qui ont des relations diplomatiques avec Washington. La Libye a pour sa part renforcé sa lutte contre le terrorisme, et plusieurs signes montrent le désir de coopération de l'Iran. Pour Cuba, les Etats-Unis semblent attendre l'occasion pour agir, alors que la Corée du Nord œuvre pour être rayée de la liste. L'Irak reste donc la seule cible potentielle parmi ces pays, les prochains jours vont nous éclairer sur les véritables intentions des Etats-Unis et sur le développement de cette guerre qui pourrait se métamorphoser pour n'avoir plus de nom.
Spéculations
Le débat et les spéculations vont bon train au sein de l'administration américaine pour déterminer les prochains pays sur la liste de cette guerre que Washington entend mener contre ce qu'il appelle le terrorisme, malgré les différences dans la définition du phénomène. L'Irak a été cité explicitement à plusieurs reprises, mais des responsables américains notent que le Président irakien Saddam Hussein n'est pas le seul dirigeant que Washington souhaite voire disparaître. Certains régimes et des groupes extrémistes en activité dans diverses régions de la planète notamment au Proche-Orient, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ont déjà été désignés par l'administration américaine comme terroristes et ont été sanctionnés, cependant les responsables américains n'abordent plus la question publiquement. Le secrétaire d'Etat Colin Powell a déclaré à Bruxelles après avoir rencontré les ministres des affaires étrangères de l'OTAN qu'entreprendre une action militaire est sérieux et que washington ne le fera pas à la légère ou sans avoir des preuves. Il a aussi déclaré à Ankara que le Président Bush n'avait pris aucune décision sur la prochaine phase de la campagne militaire américaine et si elle serait dirigée conre un pays en particulier et il n'a reçu aucune recommandation de ses conseillers pour savoir ce qu‘il devrait faire par la suite. Washington a déjà mis une liste de sept pays “commanditaires du terrorisme. Une action militaire contre chacun de ces sept pays : Cuba, Iran, Irak, Libye, Corée du Nord, Soudan et Syrie est considérée comme improbable pour la majorité des observateurs, surtout le Soudan et la Syrie pays qui ont des relations diplomatiques avec Washington. La Libye a pour sa part renforcé sa lutte contre le terrorisme, et plusieurs signes montrent le désir de coopération de l'Iran. Pour Cuba, les Etats-Unis semblent attendre l'occasion pour agir, alors que la Corée du Nord œuvre pour être rayée de la liste. L'Irak reste donc la seule cible potentielle parmi ces pays, les prochains jours vont nous éclairer sur les véritables intentions des Etats-Unis et sur le développement de cette guerre qui pourrait se métamorphoser pour n'avoir plus de nom.
