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Aussi considèrent -ils que la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union prévue à Alger vers la mi-janvier de l'année prochaine devrait marquer un nouveau départ pour le processus fédérateur lancé en 1989 à Marrakech. Après une valse-hésitation relativement bien sentie au cours de laquelle les phases de bouderie ont failli occulter l'essentiel- que ce soit en partie ou en groupe-, les conceptions des uns et des autres sur la meilleure manière d'agencer le futur commun semblent se rejoindre à nouveau, commente t-on dans des capitales de la région. Un processus de rapprochement qu'ils disent procéder de l'intérieur en même temps qu'il serait suggéré de l'extérieur. Au commencement, indiquent-ils, est le signalé acte de solidarité, initié et géré par SM le Roi Mohammed VI , avec le peuple algérien qui portait le deuil des victimes des inondations du quartier algérois de Bab El Oued.
Selon des commentateurs, le geste Royal a levé l'hypothèque de l'incompréhension qui pesait sur les relations maghrébines en rappelant les fondamentaux de l'histoire commune des deux peuples. Tant et si bien que le “ maléfice” qui semble condamner les relations maroco-algériennes depuis environ une génération est rompu et que le climat maghrébin s'est nettement amélioré. Cette nouvelle donne la Tunisie s'est empressée de la saisir au vol en multipliant les appels à la reprise de langue sur l'avenir commun.
Mais, si dans un passé proche les analystes donnaient l'impression d'être en proie à une certaine incertitude quant à la réponse de l'Algérie à cette invitation, la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères à Alger ne laisse plus de doute sur la volonté de ce pays de s'inscrire dans la nouvelle logique qui parcourt l'ensemble maghrébin.
Reste ce que sera le menu de cette conférence. Bien que les milieux officiels continuent d'observer une grande discrétion sur cette question, on avance qu'outre les affaires proprement maghrébines, la question du Moyen Orient sera longuement évoquée.
D'autant que la visite attendue en début du mois prochain à Rabat du Président Housni Boubarak aura sans doute permis de déterminer les attentes des pays dits du front sur ce plan.
Les analystes des questions arabes et islamiques, en particulier, tiennent pour fondamentales les discussions que devront avoir sur la situation en Palestine SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods et le Président Housni Moubarak, leader de la ligne arabe favorable à la paix avec Israël. Une ligne qui a accueilli avec une grande appréhension de voir la région basculer dans une nouvelle guerre la poursuite des exactions contre le peuple palestinien, l'interdiction faite au Président Arafat de se rendre à Bethlem pour les cérémonies religieuses de Noël et , récemment , la violation du territoire jordanien par l'armée israélienne.
Selon des commentateurs, le geste Royal a levé l'hypothèque de l'incompréhension qui pesait sur les relations maghrébines en rappelant les fondamentaux de l'histoire commune des deux peuples. Tant et si bien que le “ maléfice” qui semble condamner les relations maroco-algériennes depuis environ une génération est rompu et que le climat maghrébin s'est nettement amélioré. Cette nouvelle donne la Tunisie s'est empressée de la saisir au vol en multipliant les appels à la reprise de langue sur l'avenir commun.
Mais, si dans un passé proche les analystes donnaient l'impression d'être en proie à une certaine incertitude quant à la réponse de l'Algérie à cette invitation, la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères à Alger ne laisse plus de doute sur la volonté de ce pays de s'inscrire dans la nouvelle logique qui parcourt l'ensemble maghrébin.
Reste ce que sera le menu de cette conférence. Bien que les milieux officiels continuent d'observer une grande discrétion sur cette question, on avance qu'outre les affaires proprement maghrébines, la question du Moyen Orient sera longuement évoquée.
D'autant que la visite attendue en début du mois prochain à Rabat du Président Housni Boubarak aura sans doute permis de déterminer les attentes des pays dits du front sur ce plan.
Les analystes des questions arabes et islamiques, en particulier, tiennent pour fondamentales les discussions que devront avoir sur la situation en Palestine SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods et le Président Housni Moubarak, leader de la ligne arabe favorable à la paix avec Israël. Une ligne qui a accueilli avec une grande appréhension de voir la région basculer dans une nouvelle guerre la poursuite des exactions contre le peuple palestinien, l'interdiction faite au Président Arafat de se rendre à Bethlem pour les cérémonies religieuses de Noël et , récemment , la violation du territoire jordanien par l'armée israélienne.
