Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Mondial de l'Automobile 2006

Sommet de Dakar : les pays africains condamnent le terrorisme


Les pays africains ont condamné énergiquement mercredi à Dakar tout acte de terrorisme que ce soit en Afrique ou sur toute autre partie du monde.

No Image
Dans un document intitulé "déclaration de Dakar", les représentants des pays africains participant au Sommet sur le pacte contre le terrorisme initié par le Président sénégalais Abdoulay Wade, se sont prononcés en faveur du renforcement de «la coopération et de la coordi110n» entre leurs Etats respectifs dans leur lutte contre le terrorisme «sous toutes ses formes».
La déclaration invite, par ailleurs, les pays africains à prendre les mesures juridiques, diplomatiques, financières et autres pour lutter contre le terrorisme aux niveaux 110nal, sous-régional, régional et mondial.
Les participants ont d'autre part «pris acte» du projet de pacte africain contre le terrorisme proposé par le Président sénégalais ainsi que «des réflexions et propositions» faites à ce sujet, lesquelles seront soumises à l'OUA en vue de l'élaboration et de l'adoption d'un protocole additionnel à la convention sur la prévention et la lutte contre le terrorisme déjà adoptée par les pays africains en 1999.
Le Président sénégalais avait affirmé, dans son allocution inaugurale du Sommet, avoir pris l'initiative d'inviter ses pairs africains à examiner et adopter un pacte africain contre le terrorisme, en raison des lenteurs et lourdeurs des procédures de l'OUA qui ne s'adaptent plus aux exigences de rapidité de notre siècle qui est celui de la vitesse.
Le Président Wade avait estimé à cet égard qu'un pacte contre le terrorisme «opérationnel et adapté aux circonstances actuelles est indispensable». Le chef de l'Etat répondait ainsi aux délégués de certains pays africains pour qui il existe déjà à ce sujet des mécanismes et des textes en la matière.
S'adapter aux
circonstances actuelles
Mais le Président Wade avait fait remarquer que cette convention n'a été ratifiée que par trois et que de ce fait elle «n'existe pas». Pour lui, il convient plutôt de «construire quelque chose de diffèrent avec des mécanismes simples et des principes opératoires efficaces soutenus par un consensus de survie».
Déjà les ministres et les experts qui ont préparé la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement ont fait part de leur préoccupations quant à la viabilité des différents organes prévus par le projet du pacte, sur les moyens à mettre à leur disposition et sur l'articulation du pacte par rapport à l'OUA et à l'O.N.U., rappelle-t-on. Ils avaient proposé la mise en place d'un comité d'experts chargé d'approfondir la réflexion sur ce pacte, notamment dans ses aspects juridique, politique et institutionnel, avant l'élaboration d'un plan d'action pour la mise en œuvre du pacte en question.
28 pays africains ont participé à ce Sommet dont le Maroc représenté par le Premier ministre, M. Abderrahman El Youssoufi qui conduisait une importante délégation comprenant notamment le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Mohamed Benaîssa et l'ambassadeur de S.M. le Roi au Sénégal, M. Driss El Idrissi Ennahdi, rappelle-t-on.



Lisez nos e-Papers