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Accueil next Naissance de SAR Lalla Khadija

Stop à l'hémorragie de l'expatriation clandestine?

Le phénomène de l'expatriation clandestine pour l'Europe a malheureusement encore frappé, cette fois-ci, sur les côtes atlantiques, au niveau de la plage de Sidi Taïbi (près de Kénitra)...

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Bilan actuel: treize morts, repéchés sur le rivage - un seul rescapé, selon l'enquête de la gendarmerie royale de Kénitra - les autres, portes disparus au large de l'océan atlantique.
Or, que peut-on dire, stupéfés, ahuris, et fort indignés, devant le spectacle macabre et monstrueux de Sidi Taibi, dans le quel les cadavres de treize jeunes personnes en expatriation clandestine, via l'Europe occidentale, ont été découverts jonchés sur le rivage de la côte atlantique?
Mais certes encore, que doit-on penser de ce réseau de «Harraga», et quelle décision devrait-on prendre contre ces «mafiosi» qui spéculent inhumainement et sans conscience ni remords, sur les vies humaines de nombreux malheureux innocents dont leur seul et unique souhait est d'accéder à une vie meilleure?
Cependant, que faire alors? pour dissuader objectivement cette jeunesse candidate à une mort certaine ou à l'humiliation dans le meilleur des cas de s'abstenir formellement de faire des actes totalement illégaux en employant inconsciemment, avec déraison, la voie illicite de la clandestinité pour vivre dans le stress et le «noir», dans l'ombre de la société, sans papiers justificatifs, en marge des privilèges (sécurité sociale - assurances - droit à l'emploi) (etc...) auxquels ont accès tous les émigrés en situation juridique et morale, normale et tout à fait légale selon les principes mêmes de l'émigration, avec tous les sens et les intérêts qu'elle propose ou qu'elle possède conventionnellement d'une manière internationale.
Mais chose curieuse et incompréhensive...comme peut-on acheter soi-même sa propre condam110n en y mettant le prix fort (8000 dh pour chaque passager), pour s'aventurer volontairement dans une galère qui porte le nom abominable de «Zawraq Al Maoute» (Chaloupe de la mort)?
Malheureusement ces «bateaux d'enfer» ont encore frappé mortellement et cette fois-ci curieusement à Sidi Taïbi plage (aux environs de Kénitra) du côté dangereux de l'océan atlantique, bien loin des côtes espagnoles, françaises ou italiennes!
N'est-ce pas là une vraie escroquerie manigancée judicieusement par un véritable réseau de «mafieux» bien organisé et de spéculateurs criminels au plus haut degré. N'est-ce pas là une vraie escroquerie manigancée judicieusement par un véritable réseau de «mafieux» bien organisé et de spéculateurs criminels au plus haut degré. N'est-ce pas là un acte criminel volontaire et très réfléchi, étant donné l'impossibilité d'arriver à bon «port» par de tels moyens? un petit bateau de pêche qui risque de se fracasser à tout bout de champ et renversé à la moindre des tempêtes.
Or, curieusement encore, après les rapides investigations de la gendarmerie Royale, ou a brûlé immédiatement une seconde embarcation, sans doute prête à des fins d'un autre ultime voyage puisqu'elle devrait disparaitre avec ses passagers condamnés à mourir en haute mer, vus les moyens utilisés, de fortune.
En effet, cette barque, dont il n'en reste que des cendres (voir photos) et qui devrait servir d'authentique pièce jusfificative quant à l'enquête de ce drame, a été retrouvée, selon certaines déclarations, à l'intérieur d'une ferme isolée qui, soi-disant, servait comme lieu d'élevge de poules.
Et donc, récapitulons les faits du drame de Sidi Taibi dû à l'émigration clandestine organisée par un réseau encore indéterminé d'après les déclarations de la gendramerie royale de Sidi Bouknadel.
Du fait que le dossier a été transféré à Kénitra où l'enquête suit son cours:
Ainsi treize corps de candidats à l'émigration clandestine ont été rejetés sur le plage de Sidi Taibi en revanche un autre rescapé a été repéché vivant, ce qui permettra surement aux enqueteurs de mettre toute la lumière sur cette histoire macabre qui s'est soldée par la destruction du bateau de pêche créant la mort et la disparition de ses 60 passagers sortis en mer tôt le matin (samedi 8 septembre 2001) le naufrage (ayant eu lieu, la gendarmerie Royale a mobilisé des équipes de recherche soutenues alors par un hélicoptère dans le but de retrouver les autres corps disparus dans ce drame dont les auteurs ne doivent pas rester impunis.
Aussi, d'après certaines sources officielles, 50 personnes seraient originaires de Beni Mellal, tandis que neuf autres appartiennent à la localité de Sidi Bouknadel, par contre une seule personne viendrait de la petite ville de Mehdia.
En fait cet évènement déplorable et combien douloureux pour toutes les familles concernées par ce crime humanitaire, nous donne beaucoup à réfléchir sur le phénomène de l'émigration clandestine, celle-ci portant un vrai préjudice à l'image de prestige de notre pays qui, comme tant de pays à travers le monde, vit actuellement une crise de chomage...
Mais ce n'est pas une raison pour agir ainsi. Et là, je m'adresse tout particulièrement à ces jeunes qui rêvent de châteaux en Espagne. Car la réalité est toute autre croyez-moi!
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