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Difficile d'admettre le choix d'un tel stade pour ce derby. Des centaines de personnes, munis de leur ticket n'ont pu accéder dans l'enceinte. Et ceux qui eurent la chance de franchir le minuscule portail ont été bloqués avant les tribunes. Ceux-là sont restés debout. Nos confrères ont eu beaucoup de difficulté à faire leur boulot dans la sérénité. Même le banc des remplaçants n'a pas échappé à ce désordre.
En effet, les bancs de touche ont été volontairement transférés de l'autre côté des tribunes. Autrement dit, joueurs et staffs techniques étaient exposés au soleil. L'insolation était garantie. Et à la mi-temps, toutes les discussions tournaient autour du projet de professionnalisme. “Avec une telle organisation et de telles installations, le professionnalisme ne risque pas d'être instauré sitôt” chez nous, confie ce dirigeant irrité par ces bousculades. Si on ajoute à ces tracasseries, la piètre exhibition des 22 joueurs, on imagine dès lors la colère du public du moins puisqu'à cette réalisation de Boujemaâ dans les dernières minutes de jeu. Et pourtant, lorsqu'après un quart d'heure, Benchrifa et Boujemaâ ratèrent de peu, on s'était dit que le WAC avait tous les atouts pour surclasser facilement son adversaire. Certes, l'infirmerie des Rouges et blancs n'a guère désempli, puisque Aït Laârif, Khamma, Bencheikh, Chemseddine et Laoui sont blessés, mais cela n'excuse pas le onze wydadi qui a manqué d'audace. Les Tihadi, eux, optèrent pour une tactique plutôt défensive puisqu'on retrouva souvent un véritable rideau devant le gardien Sarrouf. Seuls Baha et Zaouit, épaulés de temps à autre par Jordan sur le flanc gauche, s'attelaient à procéder par des contres. Mais Chbouki et Benchrifa se relayaient pour stopper ces incursions. De l'autre côté Emersson et Boujemaâ tentaient tant bien que mal à déverrouiller cette solide défense tihadie mais Rok, Adil Miki et Mouaddab faisaient le ménage. Benchrifa eut moins de chance lors des coups francs qui se sont présentés à son équipe. Ses puissants tirs finissaient dans le décor. Au fil des minutes, le rythme de la rencontre baissa nettement, ce qui provoqua l'ire du public. Rien ne semblait marcher pour les deux équipes.
Le WAC ne put profiter de son surnombre après l'expulsion de Bichar pour jeu dur. Les contacts ont, en effet, été assez brutaux, ce qui poussa l'excellent Guezzaz à faire usage de ses cartons. Il fallait attendre les derniers soupirs de ce derby pour voir Boujemaâ reprendre un ballon et le loger au fond des filets. Mabrouk faillit aggraver le score lors du temps additionnel mais son tir fut contré par le gardien Sarrouf. Ce fut laborieux pour les hommes de Lozano qui n'ont guère séduit, eux, qui sont plus que jamais les favoris pour un sacre.
En effet, les bancs de touche ont été volontairement transférés de l'autre côté des tribunes. Autrement dit, joueurs et staffs techniques étaient exposés au soleil. L'insolation était garantie. Et à la mi-temps, toutes les discussions tournaient autour du projet de professionnalisme. “Avec une telle organisation et de telles installations, le professionnalisme ne risque pas d'être instauré sitôt” chez nous, confie ce dirigeant irrité par ces bousculades. Si on ajoute à ces tracasseries, la piètre exhibition des 22 joueurs, on imagine dès lors la colère du public du moins puisqu'à cette réalisation de Boujemaâ dans les dernières minutes de jeu. Et pourtant, lorsqu'après un quart d'heure, Benchrifa et Boujemaâ ratèrent de peu, on s'était dit que le WAC avait tous les atouts pour surclasser facilement son adversaire. Certes, l'infirmerie des Rouges et blancs n'a guère désempli, puisque Aït Laârif, Khamma, Bencheikh, Chemseddine et Laoui sont blessés, mais cela n'excuse pas le onze wydadi qui a manqué d'audace. Les Tihadi, eux, optèrent pour une tactique plutôt défensive puisqu'on retrouva souvent un véritable rideau devant le gardien Sarrouf. Seuls Baha et Zaouit, épaulés de temps à autre par Jordan sur le flanc gauche, s'attelaient à procéder par des contres. Mais Chbouki et Benchrifa se relayaient pour stopper ces incursions. De l'autre côté Emersson et Boujemaâ tentaient tant bien que mal à déverrouiller cette solide défense tihadie mais Rok, Adil Miki et Mouaddab faisaient le ménage. Benchrifa eut moins de chance lors des coups francs qui se sont présentés à son équipe. Ses puissants tirs finissaient dans le décor. Au fil des minutes, le rythme de la rencontre baissa nettement, ce qui provoqua l'ire du public. Rien ne semblait marcher pour les deux équipes.
Le WAC ne put profiter de son surnombre après l'expulsion de Bichar pour jeu dur. Les contacts ont, en effet, été assez brutaux, ce qui poussa l'excellent Guezzaz à faire usage de ses cartons. Il fallait attendre les derniers soupirs de ce derby pour voir Boujemaâ reprendre un ballon et le loger au fond des filets. Mabrouk faillit aggraver le score lors du temps additionnel mais son tir fut contré par le gardien Sarrouf. Ce fut laborieux pour les hommes de Lozano qui n'ont guère séduit, eux, qui sont plus que jamais les favoris pour un sacre.
