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Transparency-Maroc: Un numéro vert

Le secrétaire général de Transparency-Maroc, M. Bachir Rachidi, a annoncé, lundi à Casablanca, que son association mettra en place un numéro vert ouvert au public devant être fonctionnel en 2002.

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Lors d'une conférence de presse, M. Rachidi a estimé que la mise en place en juin dernier d'un observatoire de lutte contre la corruption marque une évolution dans l'action de cette association, ajoutant que l'observatoire vient couronner les acquis du secteur associatif avec la contribution de la presse 110nale.
Cet observatoire, a-t-il poursuivi, constitue un instrument fondamental pour la collecte et le traitement de l'information ainsi que sa mise à la disposition des chercheurs, des journalistes, des partis politiques et de l'opinion publique en général. Ceci est de nature à contribuer à la sensibilisation de larges pans de la société et en conséquence, à développer la lutte contre la corruption, a-t-il dit.
Il a, en outre, indiqué que Transparency-Maroc a défini les moyens de développer l'action de l'observatoire, à travers la mise en place d'une base de données informatisée utilisant les nouvelles technologies de communication, notamment Internet.
M. Rachidi a, par ailleurs, annoncé l'ouverture d'un numéro vert afin de permettre aux citoyens de dénoncer les actes de corruption, en plus d'une autre structure devant s'intéresser à l'utilisation de l'argent sale lors des opérations électorales.
D'autre part, il a précisé que son association est en train d'élaborer un livret didactique devant permettre aux militants et encadreurs des associations ainsi qu'aux enseignants de communiquer les informations sur les dangers du développement de la corruption.
Il a également indiqué qu'un rapport sur la stratégie de lutte contre la corruption, élaboré par Transparency-Maroc et ses partenaires associatifs, sera publié prochainement.
Au plan international, il a indiqué que Transparency-Maroc vise à développer sa coordi110n avec des associations similaires arabes et africaines, rappelant le succès de la rencontre des ONG sur la lutte contre la corruption dans le monde arabe, tenue à Casablanca en juin dernier. Cette rencontre, a-t-il ajouté, sera suivie d'un atelier, en préparation à la conférence internationale sur la lutte contre la corruption devant avoir lieu en Tchéquie le mois prochain.
De son côté, le secrétaire général adjoint de Transparency-Maroc , M. Sion Assidon, a mis l'accent sur la complexité de la question de la corruption et de la dépravation même dans les pays qui cherchent à mettre en place des stratégies pour combattre ce fléau.
Il a également souligné l'indépendance de l'action de Transparency- Maroc, mettant l'accent sur l'absence de toute relation entre l'observatoire de lutte contre la corruption et le comité 110nal œuvrant dans ce domaine.
M. Assidon a poursuivi que son association a pour objectif principalement de limiter le phénomène de la corruption et de sensibiliser les citoyens à ses effets néfastes aux plans social, économique et politique.
Il a enfin indiqué que les moyens de l'association ne lui permettent pas de recenser tous les dépassements nuisibles aux opérations électorales, précisant que Transparency-Maroc s'appuiera sur les observateurs associatifs et les appels des citoyens au numéro vert de l'association.
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