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Vieille bâtisse, nouvel hôtel ou l'art de joindre l'utile à l'agréable

Est-il possible de préserver des bâtisses datant des siècles derniers, d'en faire des constructions utiles et agréables, sans altérer leur esthétique ?

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La gageure est certes difficile mais réalisable, comme en témoigne le cas presenté vendredi devant les participants à la 12ème rencontre euro-arabe qui se tient actuellement à Al Hoceima.
Des diapos, commentées par Antonio Orihuela, architecte à l'école des études arabes de Granada, ont montré comment une construction datant du 16ème/17ème siècle, a été transformée en un hôtel haut standing.
Une partie de la vieille bâtisse de 500 m2, située dans le vieux quartier de Granada, à proximité du palais Al Ambra, s'était complètement effondrée à la suite d'un tremblement de terre. Les cinq familles qui y habitaient la désertent, la livrant à l'usure du temps et à l'abandon.
Un jour, l'idée de la restaurer germeuet naît. La reconstitution de la bâtisse à partir de vieilles photos est difficile, longue. Les matériaux utilisés ont été fabriqués sur place ou importés de Marrakech. La tâche est ardue mais concluante. La vieille bâtisse se transforme en un hôtel quatre étoiles avec une suite.
Replonger
dans le passé
L'architecte Antonio Orihuela souligne que ce genre d'hôtels est très prisé par une clientèle voulant replonger dans le passé.
En plus, ajoute-t-il, l'hôtel et les activités qui s'y rattachent, directement ou indirectement, ravivent tout le quartier.
Restaurer d'anciens monuments peut aussi contribuer à lutter contre l'exode rural. C'est le pari d'un projet de restauration des ksour dans le sud marocain, dirigé par l'architecte Faycal Cherradi, conservateur de la ville de Marrakech, avec la collaboration d'architectes espagnols.
Le projet qui a concerné Ksar Tamgalt, chef lieu de la tribu de Masguita près de l'Oued Draa, visait à assurer un minimum de confort pour fixer la population locale, 50 familles (260 personnes).
Les travaux ont porté sur la restauration de la mosquée, du tombeau du saint local, la construction d'un hammam, d'une maison de jeunes et d'une bibliothèque avec les matériaux locaux.
Ce projet marocain a été également présenté au cours de la 12ème rencontre du dialogue euro-arabe, initié par la ville espagnole d'Almunecar, dans la province de Granada (sud de l'Espagne).
La 12ème rencontre devait prendre fin samedi dernier.
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