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Dans un communiqué émis à Gaza, la direction palestinienne a abondé dans ce sens et dit sa volonté de punir les coupables de ces attentats.
Dans le reste du monde, c'est quasiment la conster110n.
Le cycle sans fin de la violence au Moyen-Orient qui s'est aggravé d'un cran le dimanche dernier à Haifa et Al Qods faisant une quarantaine de morts aussi bien parmi les Israéliens que parmi les Palestiniens, pourrait sonner le glas du processus de paix dans la région. En Israël, c'est l'état d'urgence. tandis qu' Ariel Sharon a écourté sa visite aux Etats-Unis, son ministre des Affaires étrangères, Shimon Pères a convoqué les ambassadeurs en poste dans son pays pour une réunion dont on suppose qu'elle prélude à des mesures de représailles israéliennes d'envergure. Une perspective qui pourrait déjà avoir pris tournure avec l'111diction faite aux Palestiniens de quitter leurs zones autonomes. Face à ces différentes mesures, la direction palestinienne a décrété l'état d'urgence dans les territoires sous son contrôle. En fait, notent les observateurs , la situation n'a jamais été aussi explosive. Conséquence de cette tension extrême:
l'envoyé américain dans la région, le général Zini qui s'était rendu sur les lieux des attentats a été pris à partie par une foule d'Israéliens en colère qui semblaient désapprouver son action en faveur de la reprise des négociations de paix . Se fondant sur le fait qu'Israël ait décrété l'état d'alerte maximum et que Sharon ait précipité son retour à Tel Aviv, des observateurs pensent que le Moyen- Orient est à nouveau à deux doigts d'une nouvelle guerre. Si tel était le cas, affirment-ils, alors ceux qui ont commis les attentats d'hier auront gagné la leur. Tous les regards se tournent aujourd'hui vers ceux qui sont capables de ramener le calme dans les esprits. Vers les États-Unis dont le président a condamné sans appel les attentats mais qui en remerciant Ariel Sharon d'avoir maintenu sa rencontre avec lui semble garder espoir d'un retour au calme , vers la Russie qui condamne également , mais qui pour sauver le processus de paix demande à l'entité palestinienne de sévir contre les assassins de la paix et ...vers l'Europe.
Bien que différemment sollicitée par les parties au conflit - les Palestiniens qui l'invitent à s'impliquer davantage pour la paix et les Israéliens qui ne lui reconnaissent qu'un rôle économique-, l'Europe n'a pas manqué de prendre position par rapport aux derniers événements. C'est ainsi qu'après avoir condamné les attentats, la présidence belge de l'U.E a appelé l'autorité palestinienne “à tout mettre en oeuvre pour arrêter et traduire en justice les auteurs de ces actes ignobles et pour en prévenir la répétition.” Elle a en outre engagé les parties “à s'atteler sans délai et résolument à la reprise d'une coopération sécuritaire effective en vue de désamorcer le cycle de la violence.”
Autre réaction fortement remarquée : celle du Président Jacques Chirac qui séjournait à Rabat lors des événements. Condamnant sans réserves ces actes , il a exprimé son émotion “devant les attentats odieux que rien ne peut justifier ou expliquer.” Pour le Président de la république française, cet engrenage de la violence dramatique ne peut cesser que par la reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens. Objectif à la réalisation duquel il a invité tous les hommes de bonne volonté. Cet appel a d'autant plus retenu l'attention des analystes qu'il a été lancé à Rabat, capitale de l'un des pays arabes et musulmans les plus favorables au retour de la paix au Moyen-Orient et alors que le Président Jacques Chirac est l'hôte de SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods. Ces mêmes analystes ne se sont pas fait faute de relever que cet appel 111vient , en outre, au plus fort d'une visite dont l'objectif de départ était la sécurité en Méditerranée et dans le monde.
Dans le reste du monde, c'est quasiment la conster110n.
Le cycle sans fin de la violence au Moyen-Orient qui s'est aggravé d'un cran le dimanche dernier à Haifa et Al Qods faisant une quarantaine de morts aussi bien parmi les Israéliens que parmi les Palestiniens, pourrait sonner le glas du processus de paix dans la région. En Israël, c'est l'état d'urgence. tandis qu' Ariel Sharon a écourté sa visite aux Etats-Unis, son ministre des Affaires étrangères, Shimon Pères a convoqué les ambassadeurs en poste dans son pays pour une réunion dont on suppose qu'elle prélude à des mesures de représailles israéliennes d'envergure. Une perspective qui pourrait déjà avoir pris tournure avec l'111diction faite aux Palestiniens de quitter leurs zones autonomes. Face à ces différentes mesures, la direction palestinienne a décrété l'état d'urgence dans les territoires sous son contrôle. En fait, notent les observateurs , la situation n'a jamais été aussi explosive. Conséquence de cette tension extrême:
l'envoyé américain dans la région, le général Zini qui s'était rendu sur les lieux des attentats a été pris à partie par une foule d'Israéliens en colère qui semblaient désapprouver son action en faveur de la reprise des négociations de paix . Se fondant sur le fait qu'Israël ait décrété l'état d'alerte maximum et que Sharon ait précipité son retour à Tel Aviv, des observateurs pensent que le Moyen- Orient est à nouveau à deux doigts d'une nouvelle guerre. Si tel était le cas, affirment-ils, alors ceux qui ont commis les attentats d'hier auront gagné la leur. Tous les regards se tournent aujourd'hui vers ceux qui sont capables de ramener le calme dans les esprits. Vers les États-Unis dont le président a condamné sans appel les attentats mais qui en remerciant Ariel Sharon d'avoir maintenu sa rencontre avec lui semble garder espoir d'un retour au calme , vers la Russie qui condamne également , mais qui pour sauver le processus de paix demande à l'entité palestinienne de sévir contre les assassins de la paix et ...vers l'Europe.
Bien que différemment sollicitée par les parties au conflit - les Palestiniens qui l'invitent à s'impliquer davantage pour la paix et les Israéliens qui ne lui reconnaissent qu'un rôle économique-, l'Europe n'a pas manqué de prendre position par rapport aux derniers événements. C'est ainsi qu'après avoir condamné les attentats, la présidence belge de l'U.E a appelé l'autorité palestinienne “à tout mettre en oeuvre pour arrêter et traduire en justice les auteurs de ces actes ignobles et pour en prévenir la répétition.” Elle a en outre engagé les parties “à s'atteler sans délai et résolument à la reprise d'une coopération sécuritaire effective en vue de désamorcer le cycle de la violence.”
Autre réaction fortement remarquée : celle du Président Jacques Chirac qui séjournait à Rabat lors des événements. Condamnant sans réserves ces actes , il a exprimé son émotion “devant les attentats odieux que rien ne peut justifier ou expliquer.” Pour le Président de la république française, cet engrenage de la violence dramatique ne peut cesser que par la reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens. Objectif à la réalisation duquel il a invité tous les hommes de bonne volonté. Cet appel a d'autant plus retenu l'attention des analystes qu'il a été lancé à Rabat, capitale de l'un des pays arabes et musulmans les plus favorables au retour de la paix au Moyen-Orient et alors que le Président Jacques Chirac est l'hôte de SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods. Ces mêmes analystes ne se sont pas fait faute de relever que cet appel 111vient , en outre, au plus fort d'une visite dont l'objectif de départ était la sécurité en Méditerranée et dans le monde.
