Menu
Search
Mardi 23 Avril 2024
S'abonner
close
Mardi 23 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Charaf émet une ligne de billets de trésorerie

C'est la première entreprise non financixwés financiers qui en appelle d'autres.

No Image
Charaf Corporation, un des leaders de l'importation et de la distribution d'engrais au Maroc, procède en cette première quinzaine de janvier, à l'émission d'une première tranche de 20 millions de dirhams de billets de trésorerie. La société a obtenu en décembre le visa du Conseil déontologique des Valeurs mobilières pour l'émission de 50 millions de dirhams de billets de trésorerie sur une période d'un an. D'un nominal de 100.000 dirhams, ils seront émis au taux des bons du trésor plus une prime fonction de la qualité de l'émetteur, pour une durée allant de dix jours à un an.
C'est la première fois au Maroc qu'une entreprise non financière émet des billets de trésorerie. Les billets de trésorerie sont, aux côtés des certificats de dépôt réservés aux banques et des bons de société de financement, une des trois catégories de titres de créances négociables instituées en 1995, dans le sillage des réformes des marchés financiers. Ces instruments de financement à court terme constituent pour les entreprises une alternative aux solutions bancaires classiques, comme la facilité de caisse ou le crédit à court terme. Ils devraient être souscrits essentiellement par les investisseurs institutionnels, les banques, mais également les entreprises soucieuses de valoriser leurs excédents de trésorerie. «Les billets de trésorerie vont nous permettre de diversifier nos sources de financement à court terme», explique Amine Kandil, directeur général de Charaf. «La souplesse de cet instrument nous permettra d'émettre en fonction de nos besoins et de gérer notre trésorerie au plus fin».
Pour avoir l'autorisation d'émettre cette ligne de billets de trésorerie, les entreprises doivent disposer de fonds propres supérieurs à cinq millions de dirhams et présenter trois bilans certifiés par un commissaire aux comptes. «Ces exigences de transparence ne constituent pour nous nullement une contrainte. La clarté des comptes, la transparence relèvent de notre état d'esprit», explique Amine Kandil. «Le fait que nous évoluons dans un secteur d'activité traditionnel ne signifie en aucun cas que notre gestion ne puisse pas être moderne, voire audacieuse. C'est justement parc e que notre gestion est d'avant-garde, parce que nous sommes une entreprise flexible et réactive, respectueuse de ses clients, que nous avons pu faire progresser notre chiffre d'affaires de 45% en moyenne sur les cinq dernières années. L'émission des billets, qui n'est possible que parce que nous sommes une entreprise transparente, ne fait que s'inscrire dans cette continuité».
Lisez nos e-Papers