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Le Fonds de dépollution industrielle «Fodep» a été créé en 1997 pour aider les entreprises industrielles marocaines à installer des systèmes de dépollution intégrés à leurs unités de
production ou en aval.
Suite au succès qu'a connu la première expérience, puisque la quasi-totalité de son apport financier (16,5 millions Deutschmarks ou 8,44 millions euros) a été engagée en faveur des projets de dépollution industrielle, et «compte tenu de l'importance de la demande exprimée par les entreprises intéressées et de la qualité de la gestion du Fodep I», selon le directeur général de la CCG, M. Omar Alaoui Benhachem, le gouvernement allemand a décidé l'octroi d'une nouvelle ligne Fodep II.
De l'ordre de 19 millions Deutschemarks (100 MDH), cette nouvelle ligne, qui a fait l'objet d'accords signés entre le Royaume du Maroc et la Banque de développement allemande KFW, servira au financement partiel d'investissements de protection de l'environnement d'entreprises industrielles et artisanales marocaines.
Les projets de dépollution éligibles au Fodep II seront financés par ce fond à hauteur de 20% ou 40% sous forme de dons selon qu'il s'agisse de projets intégrés ou en aval. Ces dons seront jumelés à des crédits nourris par les banques sur leurs propres ressources pour financer les prêts à moyen et long terme. De plus, le Fodep II «permettra, par l'effet de levier qu'il peut faire jouer, des investissements de l'ordre de 300 MDH», a affirmé le ministre de l'Economie, des finances, de la privatisation et du tourisme, M. Fathallah Oualalou.
La particularité du Fodep II par rapport au Fodep I est qu'il est étendu aux entreprises artisanales, au lieu de se confiner aux seules entreprises industrielles. De même, «il ne concernera pas les grandes entreprises dont le total bilan est supérieur à 200 MDH et ce, pour permettre aux entreprises de taille moyenne de bénéficier de ce financement avantageux et de s'engager dans des projets dépollution», souligne M. Benhachem.
Par ailleurs, pour avoir le succès de la première expérience, ce projet, qui s'inscrit dans le cadre global de la mise à niveau, selon M. Oualalou, aura besoin, d'après les signataires de la convention, « d'une prise de conscience et l'implication des entreprises dans la dépollution et la protection de l'environnement qui constituent de plus en plus un impératif pour le développement et la compétitivité». Mais, ce ne sera pas suffisant. «C'est seulement avec un cadre juridique renforcé (en émettant par exemple des décrets d'application des lois sur l'eau, sur les déchets et sur les établissements classés) que Fodep II pourra rapidement être mis en œuvre pour la protection de l'environnement», souligne le représentant de l'Ambassade de l'Allemagne à la cérémonie de la signature de la dite-convention.
En outre, selon M. Othman Benjelloun, président de la GPBM, cette convention vient couronner un triple succès. « D'abord, celui que connaissent les relations entre le Maroc et la République d'Allemagne à travers les différentes actions et institutions publiques et privées ». C'est aussi, ajoute-t-il, un exemple concret de succès de la coopération bancaire et financière maroco-allemande qui se développe de plus en plus entre les institutions financières des deux pays. La signature de ce contrat «réaffirme également l'engagement de tous les partenaires dans ce projet à œuvrer davantage dans le sens de l'amélioration de l'environnement dans notre pays», conclut-il.
En attendant la mise en œuvre de cette deuxième ligne, la KFW a déjà prévu et avalisé le Fodep III, d'un montant de 10 millions Deutschemarks en tant que don également.
production ou en aval.
Suite au succès qu'a connu la première expérience, puisque la quasi-totalité de son apport financier (16,5 millions Deutschmarks ou 8,44 millions euros) a été engagée en faveur des projets de dépollution industrielle, et «compte tenu de l'importance de la demande exprimée par les entreprises intéressées et de la qualité de la gestion du Fodep I», selon le directeur général de la CCG, M. Omar Alaoui Benhachem, le gouvernement allemand a décidé l'octroi d'une nouvelle ligne Fodep II.
De l'ordre de 19 millions Deutschemarks (100 MDH), cette nouvelle ligne, qui a fait l'objet d'accords signés entre le Royaume du Maroc et la Banque de développement allemande KFW, servira au financement partiel d'investissements de protection de l'environnement d'entreprises industrielles et artisanales marocaines.
Les projets de dépollution éligibles au Fodep II seront financés par ce fond à hauteur de 20% ou 40% sous forme de dons selon qu'il s'agisse de projets intégrés ou en aval. Ces dons seront jumelés à des crédits nourris par les banques sur leurs propres ressources pour financer les prêts à moyen et long terme. De plus, le Fodep II «permettra, par l'effet de levier qu'il peut faire jouer, des investissements de l'ordre de 300 MDH», a affirmé le ministre de l'Economie, des finances, de la privatisation et du tourisme, M. Fathallah Oualalou.
La particularité du Fodep II par rapport au Fodep I est qu'il est étendu aux entreprises artisanales, au lieu de se confiner aux seules entreprises industrielles. De même, «il ne concernera pas les grandes entreprises dont le total bilan est supérieur à 200 MDH et ce, pour permettre aux entreprises de taille moyenne de bénéficier de ce financement avantageux et de s'engager dans des projets dépollution», souligne M. Benhachem.
Par ailleurs, pour avoir le succès de la première expérience, ce projet, qui s'inscrit dans le cadre global de la mise à niveau, selon M. Oualalou, aura besoin, d'après les signataires de la convention, « d'une prise de conscience et l'implication des entreprises dans la dépollution et la protection de l'environnement qui constituent de plus en plus un impératif pour le développement et la compétitivité». Mais, ce ne sera pas suffisant. «C'est seulement avec un cadre juridique renforcé (en émettant par exemple des décrets d'application des lois sur l'eau, sur les déchets et sur les établissements classés) que Fodep II pourra rapidement être mis en œuvre pour la protection de l'environnement», souligne le représentant de l'Ambassade de l'Allemagne à la cérémonie de la signature de la dite-convention.
En outre, selon M. Othman Benjelloun, président de la GPBM, cette convention vient couronner un triple succès. « D'abord, celui que connaissent les relations entre le Maroc et la République d'Allemagne à travers les différentes actions et institutions publiques et privées ». C'est aussi, ajoute-t-il, un exemple concret de succès de la coopération bancaire et financière maroco-allemande qui se développe de plus en plus entre les institutions financières des deux pays. La signature de ce contrat «réaffirme également l'engagement de tous les partenaires dans ce projet à œuvrer davantage dans le sens de l'amélioration de l'environnement dans notre pays», conclut-il.
En attendant la mise en œuvre de cette deuxième ligne, la KFW a déjà prévu et avalisé le Fodep III, d'un montant de 10 millions Deutschemarks en tant que don également.
