Connexion
L'intérêt de l'élément culturel dans la vie des sociétés et l'épanouissement des citoyens n'est plus à démontrer. Aussi, lui accorde-t-on une importance particulière, à telle enseigne que la journée du 26 mai lui a été consacrée. Activités promotionnelles tous azimuts, réflexion approfondie sur les mécanismes de valorisation de la production et de sa diffusion sont à l'ordre du jour des différentes instances étrangères qu'elles soient publiques ou privées.
Du côté de chez-nous, c'est le calme plat. Notre théâtre se porte-t-il bien ? Notre cinéma serait-il en mesure de concurrencer les productions internationales ? Nos arts plastiques rayonnent-ils aux quatre coins du monde et font-ils référence en la matière ? Notre patrimoine est-il bien restauré, bien conservé et bien promu ? Pour résumer, notre culture se porterait-elle si bien que l'on ne songe même pas à célébrer une journée aussi importante ?
La réflexion est soutenue et les chantiers sont nombreux, nous dira-t-on. Soit ! Mais, nul ne niera que la promotion de notre culture demande une mobilisation générale et permanente.
Souhait ou exigence ?
Il est certain qu'une certaine prise de conscience de la nécessité de promouvoir la culture s'est établie et les efforts fournis sont certes louables, mais il est tout aussi vrai, cependant, que les réalisations ne sont pas encore à la hauteur des besoins.
Donc, plus qu'un souhait, le développement de la culture est une exigence qui nécessite la conception d'une stratégie globale et homogène où tous les partenaires doivent être impliqués.
L'action participative servirait à brosser les lignes majeures et définir les axes d'intervention prioritaires conformément aux besoins réels.
Enfin, toute stratégie en la matière ne supporterait d'aucune manière une approche approximative ou circonstancielle. Elle doit s'inscrire dans une vision à court, à moyen et à long terme.
En vertu d'une telle conception de la mission promotionnelle et non seulement gestionnaire des affaires culturelles, l'agenda du ministère devait tout naturellement prévoir un programme d'activités à l'occasion de la Journée mondiale du développement culturel. Ce n'est apparemment pas le cas. Pire encore, après plusieurs contacts, les départements ministériels concernés n'avaient même pas idée de l'existence d'un tel événement.
Du côté de chez-nous, c'est le calme plat. Notre théâtre se porte-t-il bien ? Notre cinéma serait-il en mesure de concurrencer les productions internationales ? Nos arts plastiques rayonnent-ils aux quatre coins du monde et font-ils référence en la matière ? Notre patrimoine est-il bien restauré, bien conservé et bien promu ? Pour résumer, notre culture se porterait-elle si bien que l'on ne songe même pas à célébrer une journée aussi importante ?
La réflexion est soutenue et les chantiers sont nombreux, nous dira-t-on. Soit ! Mais, nul ne niera que la promotion de notre culture demande une mobilisation générale et permanente.
Souhait ou exigence ?
Il est certain qu'une certaine prise de conscience de la nécessité de promouvoir la culture s'est établie et les efforts fournis sont certes louables, mais il est tout aussi vrai, cependant, que les réalisations ne sont pas encore à la hauteur des besoins.
Donc, plus qu'un souhait, le développement de la culture est une exigence qui nécessite la conception d'une stratégie globale et homogène où tous les partenaires doivent être impliqués.
L'action participative servirait à brosser les lignes majeures et définir les axes d'intervention prioritaires conformément aux besoins réels.
Enfin, toute stratégie en la matière ne supporterait d'aucune manière une approche approximative ou circonstancielle. Elle doit s'inscrire dans une vision à court, à moyen et à long terme.
En vertu d'une telle conception de la mission promotionnelle et non seulement gestionnaire des affaires culturelles, l'agenda du ministère devait tout naturellement prévoir un programme d'activités à l'occasion de la Journée mondiale du développement culturel. Ce n'est apparemment pas le cas. Pire encore, après plusieurs contacts, les départements ministériels concernés n'avaient même pas idée de l'existence d'un tel événement.
