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Accueil next L'humain au centre de l'action future

Entretien avec Danny Sarazin, directrice du FIFALE

La FIFALE se présente comme une plate forme de promotion non seulement d'une culture civique en faveur de la préservation de l'environnement mais éventuellement aussi du film animalier et environnemental au Maroc. La directrice de la manifestation Danny S

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Danny Sarazin : C'est, avant tout, pour une prise de conscience de l'importance de préserver l'environnement et de protéger la faune et de la flore. Spécialement son environnement de proximité et de l'amélioration que l'on peut apporter à son cadre de vie de façon quotidienne. C'est aussi un moyen pour faire découvrir au grand public des paysages, des environnements, des animaux qu'ils n'ont pas l'habitude de voir et de découvrir aussi comment d'autres populations vivent, qu'elles sont les relations des hommes et des animaux dans d'autres parties du monde. Cette prise de conscience passe par les jeunes enfants qui feront les générations de demain. Nous favorisons les projections de documentaires tous les après-midi de films inédits afin de faire découvrir à ces jeunes une faune et une flore dont ils ignorent tout parce que trop lointaine ou qu'ils côtoient tous les jours sans en prendre soin. Ces films mettent en avant également la relation homme-animal et tout le soin que certains hommes mettent pour sauver ou aider des animaux en détresse ou en voie de disparition.
Q : Le festival apporte-t-il un plus par rapport aux chaînes de télévision, notamment les deux nationales qui accordent à ce genre de documentaires une importance particulière ou encore les chaînes étrangères spécialisées ?
R : Le festival permet avant tout de découvrir, comme j'ai dis, des documentaires inédits au Maroc et de les voir dans de meilleures conditions (sur un grand écran dans une belle salle). De plus, des réalisateurs de certains de ces films sont présents sur place pour faire partager au public leurs émotions, leurs joies et parfois leurs galères pour réaliser ce genre de films.
Q : Est-il possible de voir lancé, en marge de la manifestation, un programme de promotion du film animalier et environnemental au Maroc ?
R : Lancer un programme de promotion du festival au Maroc est une de nos priorités. Nous comptons, justement après le festival, organiser une tournée dans les écoles des grandes villes du Maroc pour commencer. Nous y projetterons les films primés au Festival 2002. Nous espérons avoir l'appui et l'aide des écoles. Dans un deuxième temps, ces projections pourraient s'adresser au grand public dans des salles de cinéma.
Q : En quoi les cinéastes marocains peuvent-ils profiter de l'événement ?
R : Les réalisateurs marocains, en assistant aux soirées du festival, peuvent rencontrer d'autres réalisateurs, des producteurs et des responsables de chaînes de télé étrangères. Tout comme Ahmid Zerouali qui a rencontré en 1996 Jean-Pierre Bailly, producteur français. Ils ont produit ensemble quatre documentaires qui ont été diffusés en France, en Belgique et en Suisse. Une autre coproduction a été mise en place grâce au Festival en 2000 avec la réalisation d'un film intitulé : “Les bons pères de l'Atlas», c'est l'histoire d'un macaque dans la forêt de cèdres dans la région d'Azrou. Nous souhaiterions nous-mêmes rencontrer plus de réalisateurs de documentaires marocains et créer des échanges plus réguliers entre les réalisateurs marocains et internationaux. Malheureusement, peu de réalisateurs se manifestent auprès de nous.
Je précise aussi que l'autre axe primordial du festival, c'est la mise en place d'une cellule de logistique opérationnelle pour tous les réalisateurs et producteurs afin de promouvoir le Maroc, son environnement, sa faune, sa flore et son patrimoine. Grâce à cette cellule, nous leur faciliterons les démarches et la logistique ici au Maroc. Ils ont donc de meilleures possibilités de bien travailler.
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