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Deux Israéliens ont été tués et trente autres ont été blessés par un kamikaze qui s'est donné la mort en faisant exploser une charge samedi soir dans un centre commercial de la colonie juive de Karnei Shomron, dans le nord de la Cisjordanie.
L'opération a été revendiquée par le groupe radical laïque du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).
Israël a immédiatement accusé le chef de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat d'être responsable de cet attentat perpétré devant une pizzeria.
«Tout cela procède de la campagne terroriste lancée par Arafat en collusion avec les groupes terroristes palestiniens», a déclaré Avi Pazner, porte-parole du gouvernement israélien.
Dans un appel téléphonique à Naplouse, un interlocuteur anonyme se réclamant du FPLP, a indiqué que l'attentat était une «riposte aux incursions et aux bombardements» menés par l'armée israélienne contre les Palestiniens.
Il a identifié l'auteur de l'attentat comme étant Sadek Abdel Hafid, originaire, de Kalkiliya (nord de la Cisjordanie) et membre des brigades Abou Ali Moustapha, la branche armée du FPLP.
Dans la matinée, trois Palestiniens ont trouvé la mort dans une incursion de l'armée israélienne dans le camp de réfugiés d'Al-Boureij dans le centre de la bande de Ghazza, selon des services de sécurité palestiniens.
A Jénine, ville autonome du nord de la Cisjordanie, un Palestinien, membre du mouvement islamiste Hamas, a été tué, et trois personnes ont été tuées par l'explosion d'une voiture. Nazih Abou Assabaa, un enseignant, a été tué alors qu'il marchait près d'une voiture. Au même moment, un avions israélien survolait les lieux, ont indiqué des témoins, ce qui pourrait laisser supposer que l'explosion de la charge ait été commandée à partir de l'appareil.
L'armée israélienne s'est livrée dans le passé, notamment à Jénine, à plusieurs opérations de «liquidations ciblées», de Palestiniens accusés de terrorisme.
Ces morts portent à 1.216 le nombre de personnes tuées depuis le début de l'Intifada, en septembre 2000, dont 929 Palestiniens et 265 Israéliens.
Des Palestiniens ont tiré samedi soir une roquette Qassam 1 sur une base de l'armée israélienne, dans le nord de la bande de Ghazza, dont l'explosion n'a pas fait de victime mais a provoqué des dégâts, a indiqué à l'AFP un porte-parole militaire israélien.
Samedi matin, une roquette Qassam 2, d'une portée de 8 à 10 km, avait été tirée sur un kibboutz israélien sans faire de victime. Ce tir a été revendiqué par la branche armée du Hamas.
Soutien à Arafat
Dimanche dernier, les Palestiniens ont tiré pour la première fois une roquette de ce type, d'une portée de 8 à 10 km, sur le sud d'Israël, provoquant une série de représailles dans la bande de Ghazza.
Le ministre allemand des Affaires étrangères Joschka Fischer, en tournée dans la région, a réaffirmé samedi, après avoir rencontré Yasser Arafat à Ramallah, que le président palestinien demeurait un interlocuteur pour l'Union européenne.
«Aussi longtemps que nous aurons des deux côtés des dirigeants élus nous continuerons à les soutenir et à travailler avec eux», a déclaré M. Fischer.
Il a ainsi implicitement rejeté la position du Premier ministre israélien Ariel Sharon qui a déclaré M. Arafat «hors jeu» et dont les chars encerclent le président palestinien depuis le 3 décembre.
Le directeur de la CIA George Tenet, de retour au Proche-Orient après huit mois d'absence, s'est pour sa part entretenu samedi avec le président égyptien Hosni Moubarak, notamment de son plan de cessez-le-feu israélo-palestinien avant de se rendre à Sanaa, pour des entretiens avec le président Ali Abdallah Saleh.
En juin, M. Tenet avait rédigé un mémorandum, connu sous le nom de «plan Tenet», établissant un mécanisme de cessez-le-feu entre Palestiniens et Israéliens, qui est resté lettre morte.
L'opération a été revendiquée par le groupe radical laïque du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).
Israël a immédiatement accusé le chef de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat d'être responsable de cet attentat perpétré devant une pizzeria.
«Tout cela procède de la campagne terroriste lancée par Arafat en collusion avec les groupes terroristes palestiniens», a déclaré Avi Pazner, porte-parole du gouvernement israélien.
Dans un appel téléphonique à Naplouse, un interlocuteur anonyme se réclamant du FPLP, a indiqué que l'attentat était une «riposte aux incursions et aux bombardements» menés par l'armée israélienne contre les Palestiniens.
Il a identifié l'auteur de l'attentat comme étant Sadek Abdel Hafid, originaire, de Kalkiliya (nord de la Cisjordanie) et membre des brigades Abou Ali Moustapha, la branche armée du FPLP.
Dans la matinée, trois Palestiniens ont trouvé la mort dans une incursion de l'armée israélienne dans le camp de réfugiés d'Al-Boureij dans le centre de la bande de Ghazza, selon des services de sécurité palestiniens.
A Jénine, ville autonome du nord de la Cisjordanie, un Palestinien, membre du mouvement islamiste Hamas, a été tué, et trois personnes ont été tuées par l'explosion d'une voiture. Nazih Abou Assabaa, un enseignant, a été tué alors qu'il marchait près d'une voiture. Au même moment, un avions israélien survolait les lieux, ont indiqué des témoins, ce qui pourrait laisser supposer que l'explosion de la charge ait été commandée à partir de l'appareil.
L'armée israélienne s'est livrée dans le passé, notamment à Jénine, à plusieurs opérations de «liquidations ciblées», de Palestiniens accusés de terrorisme.
Ces morts portent à 1.216 le nombre de personnes tuées depuis le début de l'Intifada, en septembre 2000, dont 929 Palestiniens et 265 Israéliens.
Des Palestiniens ont tiré samedi soir une roquette Qassam 1 sur une base de l'armée israélienne, dans le nord de la bande de Ghazza, dont l'explosion n'a pas fait de victime mais a provoqué des dégâts, a indiqué à l'AFP un porte-parole militaire israélien.
Samedi matin, une roquette Qassam 2, d'une portée de 8 à 10 km, avait été tirée sur un kibboutz israélien sans faire de victime. Ce tir a été revendiqué par la branche armée du Hamas.
Soutien à Arafat
Dimanche dernier, les Palestiniens ont tiré pour la première fois une roquette de ce type, d'une portée de 8 à 10 km, sur le sud d'Israël, provoquant une série de représailles dans la bande de Ghazza.
Le ministre allemand des Affaires étrangères Joschka Fischer, en tournée dans la région, a réaffirmé samedi, après avoir rencontré Yasser Arafat à Ramallah, que le président palestinien demeurait un interlocuteur pour l'Union européenne.
«Aussi longtemps que nous aurons des deux côtés des dirigeants élus nous continuerons à les soutenir et à travailler avec eux», a déclaré M. Fischer.
Il a ainsi implicitement rejeté la position du Premier ministre israélien Ariel Sharon qui a déclaré M. Arafat «hors jeu» et dont les chars encerclent le président palestinien depuis le 3 décembre.
Le directeur de la CIA George Tenet, de retour au Proche-Orient après huit mois d'absence, s'est pour sa part entretenu samedi avec le président égyptien Hosni Moubarak, notamment de son plan de cessez-le-feu israélo-palestinien avant de se rendre à Sanaa, pour des entretiens avec le président Ali Abdallah Saleh.
En juin, M. Tenet avait rédigé un mémorandum, connu sous le nom de «plan Tenet», établissant un mécanisme de cessez-le-feu entre Palestiniens et Israéliens, qui est resté lettre morte.
