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Grogne du personnel du Crédit du Maroc

Après le CIH, c'est au tour du Crédit du Maroc de faire face à la grogne de son personnel mécontent de la situation qui prévaut au sein de la banque. En effet, le personnel affilié à la CDT a observé une grève générale le 10 janvier pour exiger l'ouvertur

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La fièvre des conflits sociaux vient d'atteindre le Crédit du Maroc. Et pour cause, la dégradation de la situation sociale des employés, apprend-on, auprès des représentants du personnel. La résolution de ce problème n'est pas pour demain en raison des positions diamétralement opposées des deux parties. Devant ce constat, le SNB affilié à la CDT prévoit une lutte acharnée pour l'an 2002 si le GPBM campe sur ses positions. La grève du 10 janvier n'est qu'une sonnette d'alarme, martèle M. Abdellah Belmejdoub, secrétaire général du Syndicat national des banques affilié à la CDT. Et d'ajouter que son syndicat a arrêté un plan d'action de lutte qui pourrait en cas de son exécution paralyser le secteur bancaire en général.
Ces menaces sont à prendre aux sérieux en raison du taux de représentativité du syndicat (plus de 51%) dans le secteur bancaire selon les résultats des dernières élections de 1997.
A en croire donc les dires de M. Belmejdoub, l'année 2002 sera trop mouvementée dans le secteur si les choses persistent telles qu'elles sont actuellement.
Le SNB affilié/CDT compte appeler à des grèves par institutions et en même temps organisé des marches, des sit-in et probablement une grève générale.
En outre, il prépare une plainte internationale qu'il va déposer au Bureau international de travail, BIT, pour inciter le GPBM à ouvrir un dialogue avec la CDT qui n'est pas incluse dans la convention collective.

Raisons du malaise

Les grévistes réunis dans les locaux de la Confédération démocratique du travail ont vivement regretté que l'administration du Crédit du Maroc et le GPBM aient refusé l'ouverture d'un dialogue direct avec les représentants du personnel en grève.
Critiquée par l'UMT qui n'a pas suivi cette grève et qui a même diffusé des communiqués qui appellent au boycott de la grève, la CDT n'entend pas lever le pied sur l'accélérateur et compte mener son combat jusqu'au bout. Plus que l'ouverture d'un dialogue social, le SNB/CDT appelle l'administration de la banque à distribuer une part de ces bénéfices à ses employés. Pour le rappel, la banque a réalisé une croissance de 20,4% en l'an 2000. Le syndicat conteste également, l'intégration des primes de bilan et les gratifications dans le salaire.
Quoi qu'il en soit, le problème est là et il persistera tant que les deux parties ne trouvent pas une solution équitable à leur différend.
Vouloir à tout prix avoir un interlocuteur unique est une bonne chose. Mais faut-il avoir un seul syndicat.
Et jusqu'à preuve de contraire, il existe bel et bien deux syndicats et il faut en découdre avec les deux pour assurer le bon déroulement du travail.
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