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La Compagnie du Sous-Sol a été fondée en 1994 par Rachid Daouani, comédien depuis 1983. Celui-ci avait déjà fondé l'atelier « Nouvelle Babel », à 27 ans, avec les étudiants de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Beni-Mellal.
Cette même ville où, assisté par Fatima-Zahra Salih, pour l'expression corporelle et la scénographie, il mettra sur pied, quelques années plus tard, sa nouvelle Compagnie.
Ainsi, et pour leurs prochaines représentations à Casablanca ces jeunes mellali ont fait fort en choisissant cette pièce dont le texte est signé Abdellatif Laâbi. Un homme qui a joué un grand rôle dans le renouvellement culturel au Maghreb depuis les années soixante. «Revisiter la genèse avec une mémoire d'homme, courte, pleine de trous, telle semble être la visée désespérée de ce texte où l'ironie s'insinue dans l'épopée pour lui arracher des accents imprévus. Tout poète est tenté par l'œuvre unique, la dernière qui lui serait en quelque sorte de la première, celle où il lui dresserait la table rase afin de se débarrasser du besoin vampirique de l'écriture. Fécond paradoxe de la poésie qui ne vit et ne se perpétue que par la menace mortelle qui pèse sur ses raisons d'être. D'où la résistance inouïe à l'inhumain et sa boulimie de liberté. Chant jubilatoire de la fin du monde, cette pièce ancre déjà notre mémoire dans l'incertain à venir », commente Laâbi d'après son regard sur la pièce jouée par la Compagnie du Sous-Sol.
Rappelons que la pièce, mise en scène par Rachid Daouani est jouée par Abdelmalek Akhmiss, Bouchra Salih, Hicham Missi et Abdellah Chakiri. La musique est de Abdelfatah N'Gadi et la scénographie est signée Fatima-Zahra Salih.
La troupe
L'équipe de Rachid Daouani à un parcours assez chargé avec des pièces de Tchekov, Courteline, El Khatibi ou encore Laâbi, dont elle a joué interprété plusieurs textes, tels « L'exercice de tolérances », « Le juge de l'ombre »…
Plusieurs prix ont aussi été décernés à cette troupe. En 1994 celle-ci s'était vue attribuer le Prix de la meilleure scénographie au FNTU de Méknès.
Deux ans plus tard, elle aura droit à plus d'une distinction avec le Prix de la meilleure interprétation masculine pour M. Beyoud, et celui de la meillure recherche technique pour Rachid Daouani au FATU d'Agadir, et enfin le Prix de la meilleure interprétation féminine pour Dounia Ouhdani au FATU-Tunisie.
En 1997 et 1998 c'est au Grand Prix du FATU d'Agadir qu'aura droit la troupe de Daouani consécutivement pour « Exercices de Tolérance » et « Le Juge de l'Ombre ».
Des reconnaissances suffisantes pour en dire long sur le talent de ces comédiens qui ne pourront que ravir le public casablancais.
Du 28 au 31 mai au Théâtre 121 de l'Institut français de Casablanca.
Cette même ville où, assisté par Fatima-Zahra Salih, pour l'expression corporelle et la scénographie, il mettra sur pied, quelques années plus tard, sa nouvelle Compagnie.
Ainsi, et pour leurs prochaines représentations à Casablanca ces jeunes mellali ont fait fort en choisissant cette pièce dont le texte est signé Abdellatif Laâbi. Un homme qui a joué un grand rôle dans le renouvellement culturel au Maghreb depuis les années soixante. «Revisiter la genèse avec une mémoire d'homme, courte, pleine de trous, telle semble être la visée désespérée de ce texte où l'ironie s'insinue dans l'épopée pour lui arracher des accents imprévus. Tout poète est tenté par l'œuvre unique, la dernière qui lui serait en quelque sorte de la première, celle où il lui dresserait la table rase afin de se débarrasser du besoin vampirique de l'écriture. Fécond paradoxe de la poésie qui ne vit et ne se perpétue que par la menace mortelle qui pèse sur ses raisons d'être. D'où la résistance inouïe à l'inhumain et sa boulimie de liberté. Chant jubilatoire de la fin du monde, cette pièce ancre déjà notre mémoire dans l'incertain à venir », commente Laâbi d'après son regard sur la pièce jouée par la Compagnie du Sous-Sol.
Rappelons que la pièce, mise en scène par Rachid Daouani est jouée par Abdelmalek Akhmiss, Bouchra Salih, Hicham Missi et Abdellah Chakiri. La musique est de Abdelfatah N'Gadi et la scénographie est signée Fatima-Zahra Salih.
La troupe
L'équipe de Rachid Daouani à un parcours assez chargé avec des pièces de Tchekov, Courteline, El Khatibi ou encore Laâbi, dont elle a joué interprété plusieurs textes, tels « L'exercice de tolérances », « Le juge de l'ombre »…
Plusieurs prix ont aussi été décernés à cette troupe. En 1994 celle-ci s'était vue attribuer le Prix de la meilleure scénographie au FNTU de Méknès.
Deux ans plus tard, elle aura droit à plus d'une distinction avec le Prix de la meilleure interprétation masculine pour M. Beyoud, et celui de la meillure recherche technique pour Rachid Daouani au FATU d'Agadir, et enfin le Prix de la meilleure interprétation féminine pour Dounia Ouhdani au FATU-Tunisie.
En 1997 et 1998 c'est au Grand Prix du FATU d'Agadir qu'aura droit la troupe de Daouani consécutivement pour « Exercices de Tolérance » et « Le Juge de l'Ombre ».
Des reconnaissances suffisantes pour en dire long sur le talent de ces comédiens qui ne pourront que ravir le public casablancais.
Du 28 au 31 mai au Théâtre 121 de l'Institut français de Casablanca.
