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A l'inverse, le livre de Driss Alaoui M'daghri a une originalité autrement méritoire qui d'avoir un titre simple mais qui le dépasse par une sorte de propension interne, pour le bonheur du lecteur, tout en restant fidèet le mène vers des chemins insoupçonnés.
Il faut prendre acte de la profession de foi d'un préfacier de qualité qui se prononce sur cet «entre'acte» qui vaut tous les spectacles qu'il est supposé entrecouper», sur les référents qui servent de socle à cet ouvrage à partir d'une «dialectique entre liberté sans cesse revendiquée tant elle est essentielle à l'expression, mais aussi une responsabilité de tous les instants car la publicité tient une place telle dans nos sociétés que ceux qui en ont la charge doivent en mesurer, à chaque instant, les conséquences …»
On ne peut plus clair à partir d'un constat sur l'enjeu publicitaire - tous azimuts - à partir d'une préface loin d'être une complaisance ou de faire du préfacier un des «parasites» qui sont au livre «que le lichen est au chêne».
L'avant-propos de l'auteur contient de ces clés précieuses qui, dans une maîtrise stylistique, ne se confondent point à adopter le ton nécessaire : décontracté sans omettre d'être alerte, éclectique, mais précis et qui épouse par les questionnements initiaux ce doute foncier du chercheur « racé» (ce «que cherchez-vous à démontrer ?) qui a l'habitude des chemins de la méthode.
L'exigence de rigueur traversera de bout en bout l'ouvrage quel que soit l'emprunt à la publicité en «style et en tournure» qui donne à l'ouvrage le sel d'un «humour aiguisé».
Que l'auteur se rassure : l'ouvrage «La publicité au Maroc» n'est pas «agaçant» et répond aux exigences «hard» d'un travail sur la connaissance.
Pour tout lecteur, il répond à tous les critères qui allient avec vertu le «discours docte» sans être lourd qu'exigent l'académisme et la poésie pour résumer cette «tendance naturelle à préférer l'aérien et le léger».
Une œuvre d'une rare dextérité
Pour qui connaît l'auteur dans ses dimensions de praticien - qui a longtemps observé le système productif marocain , d'universitaire dont la rigueur et l'érudition constituent les attributs permanents et l'humaniste, poète mélomane et sportif, l'ouvrage constitue à mes yeux de lecteur confus une œuvre d'une rare dextérité en art et en rigueur. Qu'il accepte à mon tour de quémander le pardon si une «faute de goût» venait à être commise.
Venons-en à l'analyse pour emprunter les voies de ce savoir précieux sur «la publicité au Maroc» et qui, pour l'observateur au fait des enjeux communicationnels du champ politique, constitue une œuvre de première nécessité pour éclairer les lanternes de «ceux qui en ont la charge» pour reprendre le brillant préfacier Jacques Bille.
Le titre , avons-nous dit, est net et précis, ne comporte rien de léger ni d'aérien et a fortiori refuse toute approximation quant aux termes et ne comporte aucun sous-titre déroutant qui puisse alourdir comme c'est souvent le cas dans les ouvrags doctes et lourds.
Proximité dans le style et la narration
L'avertissement de l'auteur m'a certainement dissuadé de chercher à classer cette connaissance car l'érudition à propos de la matière permet d'étaler un large éventail dont l'histoire fonde la trame évolutive, la sociologie de l'immédiateté saisie haut en couleurs, l'économie dans tous ses éclats simplifiés sans nuire à l'exigence pédagogique … et le droit qui rappelle habilement qu'il constitue néanmoins le lieu géométrique de profondes interrogations (cadres légaux, voies de fixation des normes et cette légistique idéale pour un champ spécifique qui allie création et production économique).
C'est à ce titre que cet ouvrage est une matière qui offre généreusement toute sa saveur sur le sujet mais il est exigeant à son tour : le lecteur doit être perspicace et tenace quoique l'auteur l'adresse avec un humour puisé au meilleur cru: … «de 7 à 77 ans !»
C'est ainsi que «la Publicité au Maroc» livre tous «les éléments» dont le savoir se compose à travers des fresques qui constituent les étapes de l'évolution publicitaire au Maroc.
Le lecteur ne doit nullement s'étonner de cette proximité par le style qui narre les péripéties, tel un «quass», conteur magicien qui veut ensorceler car la publicité l'est elle-même par sa magie du verbe, ses couleurs irisées et prises aux arcs-en-ciel … Il faut avoir la patience de ces collectionneurs infatigables, du labeur du joaillier à l'œuvre et surtout l'émerveillement des enfants dont la préoccupation et la présence traversent le texte comme un feu de brousse.
Alaoui M'daghri réunit ces attributs et il a à ce titre su trouver la ligne médiane entre une poésie nécessaire à la création publicitaire par le style et l'exigence «carrée» que nécessite l'information de circonstance - que l'encadré présente comme par effet de digression mais qui ne cède en rien au propos précis puisé aux meilleures sources bibliographiques.
L'enjeu du champ publicitaire est ensuite constitué par une myriade «d'acteurs « (agences, annonceurs, régies, supports ) dont les contours identitaires sont présentés sans complaisance mais en restituant les places réelles à un moment crucial où la réforme (mot qui n'est pas prononcé) bat son plein. Je suis particulièrement séduit par les métaphores usitées pour décrire les lieux où le bât blesse mais l'émotion de l'adhésion à un tel secteur (dont la modernité est criante) n'a d'égal que le regard serein de l'auteur sur les voies comparatives d'un droit (principalement français) portant des solutions. On y a droit à un précieux bréviaire des clés de l'exegèse du droit étranger et de sa jurisprudence avec une pointe de style amuseur et montreur de conduites.
L'ouvrage ouvre ainsi des perspectives sur la base des constats juridiques qui conditionnent le secteur ainsi que des indicateurs de sa gestion (coûts et ratios s'y mêlent dans un style simple pour comprendre les trames et défricher des solutions). Aucun aspect n'est resté à l'ombre tant tout est dit ou à défaut suggéré avec intuition.
Si Saint Exupéry venait à lire l'ouvrage de Driss Alaoui M'daghri, il ferait assurément parler son petit Prince : «décris-moi la publicité».
Il faut prendre acte de la profession de foi d'un préfacier de qualité qui se prononce sur cet «entre'acte» qui vaut tous les spectacles qu'il est supposé entrecouper», sur les référents qui servent de socle à cet ouvrage à partir d'une «dialectique entre liberté sans cesse revendiquée tant elle est essentielle à l'expression, mais aussi une responsabilité de tous les instants car la publicité tient une place telle dans nos sociétés que ceux qui en ont la charge doivent en mesurer, à chaque instant, les conséquences …»
On ne peut plus clair à partir d'un constat sur l'enjeu publicitaire - tous azimuts - à partir d'une préface loin d'être une complaisance ou de faire du préfacier un des «parasites» qui sont au livre «que le lichen est au chêne».
L'avant-propos de l'auteur contient de ces clés précieuses qui, dans une maîtrise stylistique, ne se confondent point à adopter le ton nécessaire : décontracté sans omettre d'être alerte, éclectique, mais précis et qui épouse par les questionnements initiaux ce doute foncier du chercheur « racé» (ce «que cherchez-vous à démontrer ?) qui a l'habitude des chemins de la méthode.
L'exigence de rigueur traversera de bout en bout l'ouvrage quel que soit l'emprunt à la publicité en «style et en tournure» qui donne à l'ouvrage le sel d'un «humour aiguisé».
Que l'auteur se rassure : l'ouvrage «La publicité au Maroc» n'est pas «agaçant» et répond aux exigences «hard» d'un travail sur la connaissance.
Pour tout lecteur, il répond à tous les critères qui allient avec vertu le «discours docte» sans être lourd qu'exigent l'académisme et la poésie pour résumer cette «tendance naturelle à préférer l'aérien et le léger».
Pour qui connaît l'auteur dans ses dimensions de praticien - qui a longtemps observé le système productif marocain , d'universitaire dont la rigueur et l'érudition constituent les attributs permanents et l'humaniste, poète mélomane et sportif, l'ouvrage constitue à mes yeux de lecteur confus une œuvre d'une rare dextérité en art et en rigueur. Qu'il accepte à mon tour de quémander le pardon si une «faute de goût» venait à être commise.
Venons-en à l'analyse pour emprunter les voies de ce savoir précieux sur «la publicité au Maroc» et qui, pour l'observateur au fait des enjeux communicationnels du champ politique, constitue une œuvre de première nécessité pour éclairer les lanternes de «ceux qui en ont la charge» pour reprendre le brillant préfacier Jacques Bille.
Le titre , avons-nous dit, est net et précis, ne comporte rien de léger ni d'aérien et a fortiori refuse toute approximation quant aux termes et ne comporte aucun sous-titre déroutant qui puisse alourdir comme c'est souvent le cas dans les ouvrags doctes et lourds.
L'avertissement de l'auteur m'a certainement dissuadé de chercher à classer cette connaissance car l'érudition à propos de la matière permet d'étaler un large éventail dont l'histoire fonde la trame évolutive, la sociologie de l'immédiateté saisie haut en couleurs, l'économie dans tous ses éclats simplifiés sans nuire à l'exigence pédagogique … et le droit qui rappelle habilement qu'il constitue néanmoins le lieu géométrique de profondes interrogations (cadres légaux, voies de fixation des normes et cette légistique idéale pour un champ spécifique qui allie création et production économique).
C'est à ce titre que cet ouvrage est une matière qui offre généreusement toute sa saveur sur le sujet mais il est exigeant à son tour : le lecteur doit être perspicace et tenace quoique l'auteur l'adresse avec un humour puisé au meilleur cru: … «de 7 à 77 ans !»
C'est ainsi que «la Publicité au Maroc» livre tous «les éléments» dont le savoir se compose à travers des fresques qui constituent les étapes de l'évolution publicitaire au Maroc.
Le lecteur ne doit nullement s'étonner de cette proximité par le style qui narre les péripéties, tel un «quass», conteur magicien qui veut ensorceler car la publicité l'est elle-même par sa magie du verbe, ses couleurs irisées et prises aux arcs-en-ciel … Il faut avoir la patience de ces collectionneurs infatigables, du labeur du joaillier à l'œuvre et surtout l'émerveillement des enfants dont la préoccupation et la présence traversent le texte comme un feu de brousse.
Alaoui M'daghri réunit ces attributs et il a à ce titre su trouver la ligne médiane entre une poésie nécessaire à la création publicitaire par le style et l'exigence «carrée» que nécessite l'information de circonstance - que l'encadré présente comme par effet de digression mais qui ne cède en rien au propos précis puisé aux meilleures sources bibliographiques.
L'enjeu du champ publicitaire est ensuite constitué par une myriade «d'acteurs « (agences, annonceurs, régies, supports ) dont les contours identitaires sont présentés sans complaisance mais en restituant les places réelles à un moment crucial où la réforme (mot qui n'est pas prononcé) bat son plein. Je suis particulièrement séduit par les métaphores usitées pour décrire les lieux où le bât blesse mais l'émotion de l'adhésion à un tel secteur (dont la modernité est criante) n'a d'égal que le regard serein de l'auteur sur les voies comparatives d'un droit (principalement français) portant des solutions. On y a droit à un précieux bréviaire des clés de l'exegèse du droit étranger et de sa jurisprudence avec une pointe de style amuseur et montreur de conduites.
L'ouvrage ouvre ainsi des perspectives sur la base des constats juridiques qui conditionnent le secteur ainsi que des indicateurs de sa gestion (coûts et ratios s'y mêlent dans un style simple pour comprendre les trames et défricher des solutions). Aucun aspect n'est resté à l'ombre tant tout est dit ou à défaut suggéré avec intuition.
Si Saint Exupéry venait à lire l'ouvrage de Driss Alaoui M'daghri, il ferait assurément parler son petit Prince : «décris-moi la publicité».
