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Le Maroc, patrimoine universel

Le patrimoine culturel et architectural du Maroc est d'une grande valeur historique. Le legs des ancêtres, riche et tellement varié, place le pays parmi les berceaux de la civilisation humaine. Les monuments historiques marocains sont considérés par les g

Le Maroc, patrimoine universel
La liste des monuments historiques faisant partie du patrimoine universel répertorié par l'Unesco compte actuellement plusieurs sites marocains. La Médina de Fès a été, dès 1981, la première a bénéficié de la considération de la plus haute organisation internationale concernée par la chose culturelle.

Quatre ans plus tard, c'était le tour de la Médina de Marrakech. La ville rouge verra sa place Jamaâ Lafna aussi inscrite auprès de l'Unesco pour son patrimoine universel oral. Par la suite, le monde entier reconnaît à Ksar d'Aït-Ben-Haddou, au sud du Maroc sa véritable valeur culturelle. C'était en 1987.

Puis c'était le tour de la ville historique de Meknès (1996), le site archéologique de Volubilis et la médina de Tétouan (ancienne Titawin) en 1997.

L'année 2001 était favorable à la Médina d'Essaouira (ancienne Mogador) pour accéder au rang de l'universalisme.

La Médina de Fès a été fondée au IXe siècle. La cité du savoir avec ces deux célèbres mosquées de Qarawiyyin et des Andalous, au coeur de la médina, elle a eu un rayonnement au-delà des frontières. Elle a connu sa première période faste au XIVe siècle sous les Mirinides, puis de nouveau au XVIIe siècle. Même si le protectorat français a établi Rabat comme nouvelle capitale, la ville de Fès joue encore aujourd'hui un rôle religieux et culturel prépondérant.

La Médina de Marrakech, quant à elle, a été fondée en 1071-1072 et choisie comme capitale aussi bien par les Almoravides que les Almohades après. La médina très animée abrite un nombre impressionnant de chefs-d'oeuvre architecturaux : les remparts et leurs portes monumentales, la mosquée Koutoubia, dont le minaret atteint 77 mètres de hauteur, les tombeaux saadiens, ainsi que des maisons anciennes caractéristiques.

Puis il y a le Ksar d'Aït-Ben-Haddou. Il s'agit, selon la présentation de l'Unesco d'un «groupement de bâtiments de terre entourés de murailles, le ksar est un type d'habitat traditionnel présaharien et qui offre une synthèse de l'architecture du Sud marocain».

La Ville historique de Meknès, censé, au départ n'être qu'un établissement militaire à l'époque de sa fondation au
XIe siècle par les Almoravides, elle est devenue capitale sous le règne de Moulay Ismaïl (l672- l727). Le fondateur de la dynastie alaouite en a fait «une impressionnante cité de style hispano-mauresque entourée de hautes murailles percées de portes monumentales qui donne à voir aujourd'hui l'alliance harmonieuse des styles islamique et européen dans le Maghreb du XVIIe siècle», justifie l'Unesco.

Non loin de là, se trouve le site archéologique de Volubilis. C'était la capitale de l'ancienne «Maurétanie», fondée au IIIe siècle av. J.- C., avant de devenir un avant-poste important de l'empire romain qui le dotait de nombreux beaux monuments. Il en subsiste importants vestiges dans le site archéologique situé dans une région agricole fertile.

La ville devait devenir plus tard, pendant une brève période, la capitale de Moulay Idriss Ier, fondateur de la dynastie des Idrissides. Ce grand site archéologique du Maroc s'étend sur 40 ha environ. La visite des ruines de Volubilis est un must pour les touristes amateurs d'histoire et d'émotions fortes.

Pour sa part, la Médina de Tétouan (ancienne Titawin) a été reconnue patrimoine universel grâce à la place que la ville a eu dans l'histoire du pays notamment durant la période islamique, à partir du VIIIe siècle. Elle était comme principal point de jonction entre le Maroc et l'Andalousie. Après la Reconquête, la ville a été reconstruite par des réfugiés revenus dans cette région après avoir été chassés par les Espagnols.

Ce brassage maroco-andalous est visible dans l'architecture et l'art. Enfin, la Médina d'Essaouira ou l'ancienne Mogador qui donne «un exemple remarquable et bien préservé de ville portuaire fortifiée européenne de la fin du XVIIIe siècle transposée dans un contexte nord-africain». Actuellement, la ville conserve largement son aspect européen, celui «conçue par un architecte français profondément influencé par le travail de Vauban à Saint-Malo» à la fin du XVIIe lors de sa construction.


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