Un «cinq en un» qui a particulèrement plu aux agriculteurs. Ayant fait leur deuil des céréales d'automne pratiquées en bour, ils n'en espéraient pas tant. Pourtant la situation est tout à fait normale constate la météo.
Des pluies ont été constatées à pareille époque en d'autres circonstances. Certes, ce n'est pas une situation classique où l'arrivée de nuages de haute altitude - les fameux cyrus émissaires- annonce une couverture totale du ciel donnant lieu à une pluie fine, elle-même suivie d'un temps chaud qui précède un front froid et un ciel de traîne.
Là, telle que la situation se présente, nous sommes carrément dans une queue de dépression. Conséquence : une suite apparemment illogique d'averses suivies d'éclaircies plus ou moins nettes. Parfois même, des pluies sous le soleil.
Ce que dans nos campagnes on appelle parfois le «mariage du chacal». Cette situation durera tant que la mini-dépression à laquelle est associée la perturbation atmosphérique que connaît le pays à l'heure actuelle reste centrée sur la péninsule.
C'est cette position qui a ouvert aux masses pluvieuses l'accès du ciel marocain. Les services de la météorologie prévoient qu'elle durera encore ces jeudi et vendredi. A partir du samedi, la situation pourrait changer. S'il devait subsister quelques passages nuageux porteurs, c'est dans l'extrême nord qu'ils seront localisés. Ailleurs, le ciel sera passagèrement nuageux au centre et clair sur les régions méridionales. En tout cas, le dossier des pluies de fin d'hiver risque d'être clos le dimanche. A partir du lundi, le ciel sera sec. Jusqu'au mardi du moins. Dire aujourd'hui ce que sera le temps après cela n'est plus de la prévision météorologique, mais de simples supputations, font remarquer les spécialistes.
Mais est-ce suffisant? Les dernières pluies ont-elles augmenté les chances d'une relance agricole et pastorale? Les avis versent dans une grande direction et quelques voies secondaires. Mais, l'un dans l'autre, on pense généralement que si pour l'irrigué l'affaire se présente sous de meilleurs auspices, pour le bour tout reste à faire. On pense généralement qu'il lui faut reprendre de zéro la campagne en misant sur les cultures de printemps et les légumineuses. Pas sûr que tout le monde se laisse tenter par l'aventure. La CNCA devrait envisager la possibilité d'une nouvelle donne financière pour convaincre les échaudés. En attendant, ce qui est tombé est bon à prendre. D'autant qu'il vient s'ajouter à la somme de précipitations antérieures qui n'étaient pas négligeables.
Mais le plus remarquable dans ce nouveau passage pluvieux ce ne sont pas les qualités de pluies qui restent modestes - dix millimètres en moyenne-, mais le fait qu'elles aient bénéficié également à ces provinces du sud qui n'en finissent pas de flirter avec la sécheresse.
Des pluies ont été constatées à pareille époque en d'autres circonstances. Certes, ce n'est pas une situation classique où l'arrivée de nuages de haute altitude - les fameux cyrus émissaires- annonce une couverture totale du ciel donnant lieu à une pluie fine, elle-même suivie d'un temps chaud qui précède un front froid et un ciel de traîne.
Là, telle que la situation se présente, nous sommes carrément dans une queue de dépression. Conséquence : une suite apparemment illogique d'averses suivies d'éclaircies plus ou moins nettes. Parfois même, des pluies sous le soleil.
Ce que dans nos campagnes on appelle parfois le «mariage du chacal». Cette situation durera tant que la mini-dépression à laquelle est associée la perturbation atmosphérique que connaît le pays à l'heure actuelle reste centrée sur la péninsule.
C'est cette position qui a ouvert aux masses pluvieuses l'accès du ciel marocain. Les services de la météorologie prévoient qu'elle durera encore ces jeudi et vendredi. A partir du samedi, la situation pourrait changer. S'il devait subsister quelques passages nuageux porteurs, c'est dans l'extrême nord qu'ils seront localisés. Ailleurs, le ciel sera passagèrement nuageux au centre et clair sur les régions méridionales. En tout cas, le dossier des pluies de fin d'hiver risque d'être clos le dimanche. A partir du lundi, le ciel sera sec. Jusqu'au mardi du moins. Dire aujourd'hui ce que sera le temps après cela n'est plus de la prévision météorologique, mais de simples supputations, font remarquer les spécialistes.
Mais est-ce suffisant? Les dernières pluies ont-elles augmenté les chances d'une relance agricole et pastorale? Les avis versent dans une grande direction et quelques voies secondaires. Mais, l'un dans l'autre, on pense généralement que si pour l'irrigué l'affaire se présente sous de meilleurs auspices, pour le bour tout reste à faire. On pense généralement qu'il lui faut reprendre de zéro la campagne en misant sur les cultures de printemps et les légumineuses. Pas sûr que tout le monde se laisse tenter par l'aventure. La CNCA devrait envisager la possibilité d'une nouvelle donne financière pour convaincre les échaudés. En attendant, ce qui est tombé est bon à prendre. D'autant qu'il vient s'ajouter à la somme de précipitations antérieures qui n'étaient pas négligeables.
Mais le plus remarquable dans ce nouveau passage pluvieux ce ne sont pas les qualités de pluies qui restent modestes - dix millimètres en moyenne-, mais le fait qu'elles aient bénéficié également à ces provinces du sud qui n'en finissent pas de flirter avec la sécheresse.