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Maroc-Guinée, pour un match amical dimanche à Rabat

Le compte à rebours a commencé pour le onze national qui se prépare pour la coupe d'Afrique des nations qui aura lieu au Mali à partir du 19 courant.
Avant le début des matches officiels contre le Ghana, le Maroc va affronter en match amical demain au

Maroc-Guinée, pour un match amical dimanche à Rabat
Certes, les deux adversaires des « Lions de l'Atlas » ne sont pas qualifiés pour la CAN, mais, il n'en demeure pas moins qu'ils constitueront de bons sparring partners pour permettre à l'entraîneur national de mettre au point sa tactique et surtout mettre en place les automatismes entre les anciens et les nouveaux joueurs pour les matches officiels prévus à partir du 21 courant.
Comme on le sait, les 22 joueurs sélectionnés ont commencé un stage de deux semaines dont plus de la moitié du temps se déroulera au centre national de la Maâmora. Il est vrai que les observateurs sportifs regrettent la mise à l'écart du gardien Fouhami, de l'avant centre et buteur El Moubarki ainsi que Talal et Hadji. Mais, chaque absence a été motivée par le Portugais Cuelho. Pour Fouhami, il a invoqué sa méforme actuelle. Pour Talal, ce dernier ne veut pas faire du remplacement. Pour El Moubarki, Cuelho a invoqué la convocation de cinq attaquants tous aussi valables les uns que les autres.
D'un autre côté, on ne compte que six joueurs locaux dont trois gardiens (Benzekri, Jarmouni et Bagui) :un défenseur, en l'occurrence Badr Elkadouri (WAC), un jeune plein de talent, un milieu, Othman El Assas (OCK) qui n'est plus à présenter et enfin un attaquant, Rabii Lafoui (WAC) qu'une vilaine blessure avait écarté de la sélection pendant près de trois mois.
Mais, sur les seize professionnels convoqués, seuls six avaient déjà participé aux dernières phases finales de la CAN au Nigéria. Il s'agit de Naybet, Bassir, Camacho, Benzekri, Chippo et Ramzi. Ce qui veut dire que l'entraîneur Cuelho a tout de même appelé 16 nouveaux joueurs dont onze professionnels et cinq mateurs. On ne peut donc pas dire qu'il n'a fait que suivre les traces de son prédécesseur Henri Michel. Cependant, comme tout entraîneur, Cuelho croit en ses principes et sa vision des choses. Tout le monde le jugera néanmoins en fonction des résultats. Il n'a d'ailleurs pas caché que son groupe tentera d'aller le plus loin possible alors que dans les coulisses, personne ne cache les ambitions des « Lions de l'Atlas » pour le sacre.. En effet, contrairement à Ouagadougou 98 et Lagos 2000, les joueurs ne vont pas lever les pieds pour éviter les blessures et rater leur mondial. Ils n'ont que la CAN pour redorer leur blason terni par le fait d'avoir raté le Mondial 2002 en Corée et au Japon. Tout le monde les avait accusé de n'avoir pas mouillé leur maillot comme il se doit.
D'ailleurs, Cuelho va axer sa préparation davantage sur le côté psychologique qui semble avoir fait défaut lors du dernier match contre le Sénégal. Certaines mauvaises langues pensent même que le but concédé par Fouhami entre ses pieds à Dakar serait la cause de l'éviction du gardien du Standard. Ce qui ne semble pas plausible dans la mesure où il a été rappelé à plusieurs reprises depuis.
Nous y reviendrons dans notre prochaine édition
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