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Mawazine: un vertigineux équilibre

D'emblée et sans circonlocutions, disons-le : Mawazine a gagné son pari. Celui d'offrir un festival conçu dans les règles de l'art pour servir l'art, justement, et avec un plateau exceptionnel à plus d'un titre.

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Pari gagné en direction du merveilleux public des deux rives du Bouregreg qui très vite, n'avait plus le monopole de ce gigantesque rassemblement inondé de sons, de chants, de musiques, de rythmes et de couleurs d'Afrique, d'Amérique Latine et d'îles lointaines qui ont exercé leur magnétisme sur les citoyens d'autres villes du Royaume.
Quant aux touristes... l'exemple de ce trio de jeunes Belges qui n'en revenaient pas, entre-autres «inattendus, de tomber sur l'exposition de l'un des géants de la sculpture contemporaine, Osman Sow en l'occurrence, qu'ils projetaient d'aller rencontrer au bout du monde s'il le fallait.
Du jamais vu, et cela se voyait quotidiennement, les milliers de spectateurs, tous âges, origines, quartiers, villes, pays confondus, investir totalement la grande place de la grande scène, trois quatre voire cinq heures, avant le lever de rideau sur les concerts.
Tout cela dans un calme forçant l'admiration dans la responsabilité, le respect d'autrui et... la joie de vivre en communion quelque chose de magique.
Pour le concert de Cesaria Evora, le théâtre n'étant pas extensible, à la partie de ce merveilleux public restée à l'extérieur, on aura évité la frustration en installant des écrans géants. On aura vécu la soirée «top», avec en prime, le privilège de pouvoir bouger et danser sur l'esplanade du théâtre en attendant d'enchaîner sur l'explosive Salsa de la Reine du genre : Celia Cruz.
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